Publié le 20-09-2025

Visa H-1B : Trump ferme la porte aux talents étrangers

Vendredi 19 septembre, Donald Trump a annoncé une mesure choc : l’instauration de frais annuels de 100 000 dollars pour les visas de travail H-1B, massivement utilisés dans le secteur technologique.



Visa H-1B : Trump ferme la porte aux talents étrangers

 Cette décision pourrait profondément bouleverser le recrutement de talents étrangers, en particulier venus d’Asie, dans des domaines clés comme l’ingénierie, l’informatique ou la recherche scientifique.

Les visas H-1B permettent à des travailleurs hautement qualifiés de venir exercer temporairement aux États-Unis. D'une durée initiale de trois ans, renouvelable jusqu'à six ans, ils sont délivrés à condition qu’un employeur américain parraine le candidat. Fidèle à son discours nationaliste, Donald Trump a justifié cette hausse spectaculaire comme un levier pour prioriser l'emploi des Américains.

« L’idée, c’est que les grandes entreprises ne forment plus de travailleurs étrangers », a déclaré Howard Lutnick, ministre du Commerce, aux côtés du président dans le Bureau ovale. Selon lui, les géants de la tech soutiennent cette mesure. Lutnick poursuit : « Si une entreprise veut embaucher un étranger, elle devra verser 100 000 dollars au gouvernement, en plus du salaire.

Ce n’est tout simplement plus rentable. » L’objectif est clair : pousser les entreprises à investir dans la formation de jeunes diplômés américains, plutôt que d’importer de la main-d'œuvre qualifiée.

Sous la présidence Biden, les demandes de visas H-1B avaient atteint un sommet en 2022. Mais la politique actuelle rappelle celle de 2018, où les refus avaient explosé sous le premier mandat de Trump. Ce tour de vis pourrait bouleverser l'écosystème technologique américain, qui repose largement sur les compétences venues de l’étranger.



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