Publié le 06-03-2018

Feuilletons ramadanesques : Images médiatiques violentes, que doivent faire les parents ?

Dans quelques semaines, les grilles ramadanesques seront proposées aux téléspectateurs tunisiens qui n’auront que l’embarras du choix entre les différentes chaines qui se disputeront l’audimat, notamment du prime-time.



Feuilletons ramadanesques : Images médiatiques violentes, que doivent faire les parents ?

Les soirées ramadanesques, synonymes de réunions familiales, de convivialité, sont devenues depuis belle lurette l’occasion de se retrouver dans une sorte de rituel autour de la télévision. Les producteurs médiatiques, eux, ne le savent que trop bien alors ils s’évertuent à se disputer l’attention des téléspectateurs. Du coup, les feuilletons de Ramadan, sont le cheval de bataille gagnant, ou pas, qui permettra de remporter la course médiatique.

Sauf que ces productions ne s’adressent pas à toute la famille qui se réunit autour de la télé, encore moins aux enfants, elles contiennent parfois des images à caractère violent (il n’y a qu’à regarder les bandes-annonces qui commencent à pleuvoir).

L’effet des images violentes sur les enfants et même sur les adultes a été prouvé par des études qui les classent  en trois grandes catégories :

-Ces images rendent encore plus violents ceux qui les consomment souvent ( la violence à l'école ne connait elle pas un accroissement du, en partie, à cet effet ?). 

-Elles provoquent un sentiment d’insécurité chez ceux qui les regardent, Gerbner et ses collaborateurs ont nommé cet effet « le syndrome du monde méchant /mean world ».

-Enfin, elles diminuent le sentiment de sympathie et d’empathie chez les gens envers les vraies victimes de violences.

Malgré les protestations de beaucoup de téléspectateurs qui pensent que les programmes ramdanesques doivent être plus familiaux, plus soft, les médias font la sourde oreille. Alors à qui revient la responsabilité de limiter les effets et protéger les plus petits ?

D’abord, il faut rappeler qu’une signalétique d’avertissement est imposée aux chaines de télé lors de la diffusion de leurs programmes.
Sinon, les parents ont une grande part de responsabilité puisqu'il leur incombe de limiter l’accès de leurs enfants à la télé.

Pour cela, il y a des systèmes de verrouillage mais il y aussi d’autres activités comme les jeux ou la lecture qui peuvent remplacer la télévision.

Enfin, certaines études vous diront que si vous ne pouvez éviter que votre enfant  regarde des images violentes, discutez avec lui pour l’inviter à prendre du recul et être critique envers ces images
 


H.B.
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