Publié le 19-12-2025
Marwa Agrebi (Vitalait) vs Nidhal Saadi (Délice YoPRO) : duel de stars pour dominer le marché des protéines
Si vous avez emprunté les routes tunisiennes ces derniers jours, vous n’avez pas pu manquer l’affrontement visuel qui se joue à plusieurs mètres de hauteur.
D’un côté, l’élégance énergique de Marwa Agrebi pour Vitalait ; de l’autre, la puissance athlétique de Nidhal Saadi pour YoPRO (Délice Danone). Le marché des boissons protéinées est en pleine ébullition, et les deux géants de l’agroalimentaire ont sorti l’artillerie lourde.
Deux ambassadeurs, deux styles
Le duel s'affiche en format XXL. Sur les panneaux publicitaires, la stratégie est claire : humaniser la performance sportive à travers des visages familiers et appréciés des Tunisiens.
Marwa Agrebi (Vitalait) : posée sur un tapis de yoga, bouteille à la main, l’actrice incarne le bien-être au quotidien. Le slogan est direct : « يعطيك الـ + في نهارك » (Il vous donne le plus dans votre journée). Vitalait mise sur une approche healthy globale, ciblant aussi bien les sportifs que les actifs pressés.
Nidhal Saadi (YoPRO) : dans un registre plus intense, l’acteur et humoriste affiche une carrure imposante avec le message « قوّي بدنك » (Fortifie ton corps). Ici, l’accent est mis sur la force et la récupération, capitalisant sur l’image très fit de l’ambassadeur.
La bataille des chiffres : 24g au compteur
Au-delà de l’image, c’est une véritable guerre nutritionnelle qui se joue. Les deux concurrents s’alignent sur un chiffre clé devenu argument central : 24g de protéines par unité.
Pour se démarquer, Vitalait joue la carte de la transparence avec une triple promesse clairement affichée et qui est la même pour Yopro :
0% de sucre ajouté. 0% de lactose. 0% de matières grasses.
Un marché en pleine mutation
Cet affichage côte à côte illustre l’évolution des habitudes de consommation en Tunisie. Le snacking sain n’est plus une niche, mais un terrain de conquête où chaque marque cherche à imposer son égérie.
Entre la sérénité de Marwa et la force de Nidhal, le cœur – et les muscles – des consommateurs balancent. Une chose est sûre : le match de la protéine ne fait que commencer.
