Publié le 06-03-2018

Julian Assange va quitter l'ambassade d'Équateur à Londres

Le fondateur de WikiLeaks a assuré lundi lors d'une conférence de presse qu'il quittera "sous peu" l'ambassade d'Equateur à Londres où il est réfugié depuis 26 mois.



Julian Assange va quitter l'ambassade d'Équateur à Londres

"Je peux confirmer que je vais quitter sous peu l'ambassade" a déclaré Julian Assange, en ajoutant que son départ n'obéirait "peut-être pas aux raisons invoquées par les médias du groupe Murdoch et Sky News", selon lesquels il souffrirait de problèmes de santé.
Ce serait pour raison médicale, selon Sky News.

De nombreux rapports suggèrent que Julian Assange a besoin d'un traitement à l'hôpital pour des problèmes cardiaques et pulmonaires, selon la chaîne britannique.
Placé sous surveillance depuis qu'il a obtenu l'asile politique de l'Équateur en juin 2012 et avec des forces de police stationnées devant l'ambassade, M. Assange devrait être arrêté dès sa sortie.

L'homme fait l'objet d'une enquête des autorités américaines depuis que Wikileaks a publié des documents militaires confidentiels en 2010. Il est par ailleurs menacé d'extradition vers la Suède pour des infractions sexuelles présumées qu'il réfute.

Le coût total pour les forces de police depuis 2012 avait été estimé en avril à 6 millions de livres, soit 7,5 millions d'euros, par le Daily Mail. Cette dépense fait de plus en plus débat en Angleterre, en période de disette budgétaire pour la police londonienne.

L'Equateur souhaite une campagne internationale pour le "libérer"

Le ministre équatorien des Affaires étrangères Ricardo Patino, assis au côté de Julian Assange, a souhaité lundi à Londres le lancement d'une campagne internationale pour "libérer" le fondateur de WikiLeaks, réfugié depuis juin 2012 à l'ambassade d'Equateur. Celui-ci a annoncé lors de la même conférence de presse qu'il allait quitter "prochainement" l'ambassade, sans davantage de précision.

"Il faut mettre un terme à cette situation. Deux ans c'est tout simplement trop long. Il est temps de libérer Julian Assange", a indiqué le chef de la diplomatie équatorienne au cours d'une conférence de presse conjointe avec celui qui bénéficie depuis 26 mois de "l'asile politique" offert par son pays.
"Nous continuons à lui offrir notre protection (...). Nous continuons à être disponible pour parler aux gouvernements britanniques et suédois en vue de trouver une solution à cette sérieuse violation des droits humains de Julien Assange", a poursuivi le ministre en appelant au lancement d'une campagne internationale dont il n'a pas précisé les contours.
 


dhnet.be

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