Publié le 06-03-2018

Le scénario se répète: Boubaker Ben Fraj remplace Mourad Sakli

Dans le même timing et presque dans les mêmes circonstances, le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine place Boubaker Ben Fradj à la tête de la direction de la 46ème édition du Festival de Carthage.



Le scénario se répète: Boubaker Ben Fraj remplace Mourad Sakli

Dans le même timing et presque dans les mêmes circonstances, le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine place Boubaker Ben Fradj à la tête de la direction de la 46ème édition du Festival de Carthage. L’année dernière, le même scénario :s'est produit: Boubaker Ben Fraj a rejoint le festival à la dernière minute (quelques jours avant l’ouverture).

Le poste était, depuis quelques mois, rempli par Mourad Sakli, qui a su effectuer de grandes réformes dans le système défaillant du festival. La polémique se lève, encore une fois, à propos de « Carthage ». Une éventuelle force extérieure  intervient, parait-il, à chaque fois que les décisions de la direction de Carthage ne lui conviennent pas.

Officiellement, Mourad Sakli a présenté sa démission suite à des erreurs de gestion. D’après des sources proches de la direction, Sakli n’a pas pu honorer l’engagement du festival avec quelques artistes. Les causes officielles de ladite démission du directeur ne sont pas toujours divulguées.
 
Rappelons que l’audace de Mourad Sakli et son professionnalisme lui ont permis de revisiter le partenariat du festival avec Rotana et de décider de mettre fin à cette collaboration peu rentable pour le Festival et pour le public sur le plan artistique.

L'ex-directeur a aussi décidé, entre autres, de mettre en place une commission permanente afin qu’elle puisse faire le suivi et la recherche de nouveaux spectacles et artistes dignes de la réputation de Carthage. Concernant les artistes tunisiens, Mourad Sakli a été clair « pas de Carthage sans nouveautés et sans dossiers bien conçus et présentés au comité d’organisation ».

La direction de Mourad Sakli a renouvelé l’espoir du public et des journalistes de voir le festival de Carthage rayonnant à l’échelle nationale et internationale comme il l’était auparavant. Mais, il parait que la donne a changé, compromettant ainsi la concrétisation du rêve.

Comme on l'a traité dans un article antérieur, le jeune directeur n’a pu faire face à la pression de tous côtés.
 
 
Henda
 
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