Publié le 27-11-2025
Halima Ben Ali face à la justice française : un dossier qui fait trembler les frontières
Hier mercredi, la justice française a tenu une première audience pour examiner la possibilité de remettre Halima Ben Ali, la fille cadette de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, aux autorités tunisiennes. L’audience n’a pas abouti à une décision finale, mais s’est soldée par une demande officielle de renseignements supplémentaires.
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La justice française sollicite des clarifications de la Tunisie
Lors de l’audience, le procureur général français auprès de la juridiction d’instruction compétente pour les affaires d’extradition a demandé aux autorités tunisiennes de fournir des informations complémentaires. Une partie de ces demandes concerne les délais de prescription relatifs à certains actes attribués à Halima Ben Ali, afin de vérifier sa possibilité de poursuite judiciaire.
Accusations financières tunisiennes
Le dossier présenté à la justice révèle que les autorités tunisiennes accusent Halima Ben Ali de crimes financiers passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison. Les accusations incluent notamment le blanchiment d’argent acquis durant le mandat de son père, ainsi qu’un mandat d’arrêt international émis par Interpol pour des faits liés au détournement de fonds.
La défense de Halima dément et présente une autre version
Pour sa part, son avocate, Samia Maqtouf, a affirmé que sa cliente “n’a commis aucun crime”, insistant sur le fait qu’elle a quitté la Tunisie alors qu’elle était mineure, et qu’il est donc impossible de la tenir responsable d’actes qu’elle n’était pas en âge de commettre sur le plan pénal.
Une nouvelle audience… décision reportée
La cour française a fixé le 10 décembre prochain comme date pour une nouvelle audience, qui se basera sur les informations supplémentaires fournies par la Tunisie, en attendant la décision finale sur ce dossier resté ouvert depuis plus d’une décennie.
