Publié le 19-09-2023
Devant l’audience en France, un Tunisien : ‘’Je lui ai mis une claque ; c'était un réflexe’’
Un trentenaire a été jugé pour des actes de violence au sein de son couple lors d'une audience au tribunal de Quimper le mardi 19 septembre 2023. Malgré les accusations portées contre lui, il a été remis en liberté avec une condamnation assortie de sursis.
Selon la présidente du tribunal, la victime a déclaré qu'elle était victime de violences physiques régulières, bien qu'elle n'ait jamais porté plainte. L'histoire du couple a débuté en mai dernier, et le dernier épisode de violence s'est produit le dimanche 17 septembre sur le parking du centre commercial de Kermoysan à Quimper, où la victime aurait reçu deux autres gifles selon les amis du couple.
Ce soir-là, l'homme avait consommé une importante quantité d'alcool et de cocaïne. Il a finalement admis avoir porté des coups à sa compagne en expliquant qu'il avait appris qu'elle avait avorté en Tunisie sans le lui dire, ce qui l'avait profondément affecté.
Le procureur a qualifié ces actes de "violences gratuites". Le prévenu, vivant en France depuis l'âge de 14 ans, est père de deux enfants issus de précédentes relations et travaille comme plaquiste, bien que sa santé l'ait récemment empêché de travailler. Son casier judiciaire comporte quatre mentions liées à l'alcool et à la drogue.
L'avocate de la défense a plaidé en faveur d'une peine avec un bracelet électronique, tandis que le parquet avait requis une peine de quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Finalement, l'homme a été condamné à huit mois d'emprisonnement avec sursis probatoire pendant deux ans. Pendant cette période, il lui est interdit d'entrer en contact avec la victime, il doit travailler et suivre des soins. Pour son avocate, il a surtout besoin d'un encadrement.
