Publié le 31-03-2023

Barbara Leaf à Tuniscope : C'est ce qu'attendent les amis de la Tunisie de Kais Saied

Barbara Leaf, sous-secrétaire d'État US pour les Affaires du Proche-Orient, est revenue sur ses récents voyages en Jordanie, en Égypte, en Libye, au Liban et en Tunisie.

Concernant la Tunisie, elle a mis l’accent sur l'importance de faciliter le travail des diplomates à Tunis et à Washington. Leaf a fait part du point de vue des États-Unis sur l'importance d'assurer un système démocratique



Barbara Leaf à Tuniscope : C'est ce qu'attendent les amis de la Tunisie de Kais Saied

En réponse à la question de la journaliste de Tuniscope Myriam Mbarek, sur le conseil qu’elle pourrait donner au président de la République ainsi que le gouvernement, Barba Leaf a dit que :


 ‘’Ce qu'un gouvernement doit faire face à une terrible crise économique qui engloutit son pays, est bien sûr une décision souveraine. Les dirigeants tunisiens - le président Saied - devront donc prendre eux-mêmes ces décisions difficiles. Nous pouvons offrir des conseils. D'autres pays partenaires peuvent offrir des conseils. Mais en fin de compte, il s'agit d'une décision souveraine.’’

Et d’ajouter :’’Les réformes que le gouvernement du président Saied a négocié a reçu le soutien du FMI. La décision qui incombe maintenant au président Saïed et à son gouvernement est de savoir s’il faut réellement adopter le paquet de réformes qu’ils ont mis en place. Et comme je l’ai dit, c’est une décision souveraine.’’

‘’La seule chose que je veux dire, et notre conseil, c'est que si, pour une raison ou une autre, ils ne s'engagent pas dans cette voie, tous leurs partenaires doivent d'urgence comprendre ce qu'ils proposent de faire. En effet, l'énorme dette de la Tunisie et l'escalade, l'aggravation de la crise économique exigent une approche urgente et des réformes structurelles.

La dette à elle seule fait qu'il est difficile pour la Tunisie de simplement emprunter pour se sortir de ce problème. Elle ne le peut pas, en fait. C'est pourquoi tous les partenaires de la Tunisie et ses amis de longue date, comme les États-Unis, souhaitent voir le gouvernement agir de toute urgence,’’ a-t-elle conclu.

 

  



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