Publié le 06-03-2018

L’E-FEST est voyeur !

L’E-FEST revient du 17 au 21 février avec, cette fois, des installations à l’Accropolium de Carthage sur des thèmes de plus en plus ouverts et intéressants. Effectivement, cette fois, le E-FEST s’intéresse au Voyeurisme, un sujet d’actualité que tout le monde critique et en fait partie à la fois.



L’E-FEST est voyeur !

L’E-FEST revient du 17 au 21 février avec, cette fois, des installations à l’Accropolium de Carthage sur des thèmes de plus en plus ouverts et intéressants. Effectivement, cette fois, le E-FEST s’intéresse au Voyeurisme, un sujet d’actualité que tout le monde critique et en fait partie à la fois.

 

Le mercredi 17 février 2010, le vernissage a eu lieu à 18h30, pour dévoiler les installations de cette session.


Des artistes tunisiens, français, belges, turques et allemands prennent part à cette session riche en musique, vidéo, images et effets spéciaux. Ils expriment tous, mais chacun à sa manière, ce qu’ils pensent d’un phénomène majeur qui marque notre centenaire, le voyeurisme.

 

Le plaisir est énorme quand nous surveillons secrètement l’intimité de l’autre. Mais si l’œil voyeur s’acharne soudainement sur nous ? Si nous devenons la victime qui subit ce comportement arrogant ? C’est effectivement, à travers l’installation de Thomas Israël, Peeping Tom, que nous nous posons ces questions. Il s’agit d’une installation interactive qui montre un énorme œil en 3D qui vole dans l’espace et regarde les gens quand ils s’approchent de lui.

 

Thomas nous explique que "Peeping Tom pose la question du voyeurisme dans une époque où l’hyper image prend une place considérable ". En s’approchant de l’œil géant et voyeur, nous plongeons dans un espace virtuel qui pousse à l’extrême la laideur du voyeur.

 

 

 

La deuxième installation de Thomas Israël est « Peeping boxes », qui présente deux boites au style asiatique dont l’intérieur est riche en histoires. L’artiste les a crée à Shanghai, lors d’une rupture amoureuse, pour exprimer son monde intérieur très perturbé, à l’époque. « Peeping boxes sont deux théâtres qui représentent la tristesse d’un être perdu, son désir pour une femme, son sentiment fort de solitude ».

 

Les deux installations ont comme point commun, le voyeurisme. En effet, pour voir l’intérieur des deux boites, les visiteurs doivent regarder à travers un petit trou… très voyeur.

 

Le deuxième artiste, Lavender Hill, présente deux installations dont le titre est « Something in the air ». Il s’agit d’un dispositif d’audio projection, réalisé à partir de la mémoire. « Des images qui vont et viennent dans la mémoire » explique Hill. Something in the air est une installation onirique qui présente les images comme des spectres de musicalités évanescents.

 

L’artiste français a trouvé le cadre de l’Accropolium très agréable et adéquat à la présentation de son projet. « C’est un cadre religieux et spirituel, riche en histoire qui convient parfaitement au sujet de mon installation » explique Lavender Hill avec un large sourire.

 

Henda


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