Publié le 06-03-2018
Contre les tremblements de Parkinson : Buvez du café !
Le syndrome de Parkinson est une maladie chronique qui apparait souvent à partir de 5o ans. Elle affecte les nerfs et est diagnostiquée à l’apparition de certains symptômes, notamment des tremblements, lenteur des mouvements et une raideur musculaire dus à la diminution de la synthèse de la Dopamine.
En effet, la dopamine est un médiateur chimique qui permet aux cellules du système nerveux de communiquer entre elles. La diminution de la synthèse de ce neurotransmetteur provoque des mouvements saccadés chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Plusieurs recherches ont montré que le café peut améliorer les problèmes de mobilité dont souffrent les malades atteints du syndrome de Parkinson. A ce propos le Dr. Ronald Bustoma du centre de recherche de l’Université de McGill et membre de l’American Academy of Neurology, a expliqué que « les consommateurs de café sont moins sensibles à l’évolution de la maladie de Parkinson ».
Il a ajouté que, comparé aux autres patients, l’état sanitaire des patients ayant consommé de la caféine s’est amélioré « quoiqu’il soit simple ce progrès peut apporter satisfaction aux patients et améliorer leur état sanitaire » a précisé le Dr. Ronald Bustoma.
Dans ce même contexte, le Dr. Schwarzschild, de l’Hôpital général du Massachusetts, est parvenu à démontrer que la caféine inhibe la disparition de la dopamine, principale cause au ralentissement moteur, au déclenchement difficile des mouvements volontaires et l’augmentation de la rigidité musculaire. Il a affirmé que la consommation de la caféine doit être prise en compte dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Notons qu’en Tunisie, un neurochirurgien tunisien a mis au point une nouvelle thérapie pour le traitement de cette pathologie. Elle consiste en la stimulation régulière et permanente de la dopamine. Elle se fait par injection, dans le cerveau, de trois gènes nécessaires à la synthèse de la dopamine en vue d'assurer une sécrétion continue.
N. J.
