Publié le 06-03-2018

BCE au Washington Post : La Tunisie a besoin de l’aide de ses amis, mais sans mendier

Dans une interview accordée au journal américain, le Washington Post, le président de la République, Béji Caied Essebsi a parlé des défis auxquels se trouve confrontée la Tunisie et des 5 années écoulées depuis la Révolution.



BCE au Washington Post : La Tunisie a besoin de l’aide de ses amis, mais sans mendier

A la question de savoir si la Tunisie permettrait aux troupes américaines d’implanter une base en Tunisie, Béji Caied Essebsi a été clair : Tout d' abord, les États Unis ne veulent pas de base. Ils n’en ont pas besoin. Ils ont la Sixième Flotte en Méditerranée et 5000 soldats sur un navire. Ils n’ont, aucunement, besoin, de plus de militaires en Tunisie.

Interrogé sur l’article publié, conjointement, sur le Washington Post avec le président Obama, sous le titre : Aider la Tunisie à réaliser sa promesse démocratique et s’il y avait suffisamment d'aide en provenance des Etats-Unis et des pays européens, BCE n’a pas nié l’existence d’un soutien. Il a toutefois précisé que ce dernier est insuffisant et qu’il l’a clairement exprimé, lors de sa visite à Washington.

« La Tunisie a besoin de l’aide de ses amis mais sans aller jusqu’à la mendier. Si nos amis ne peuvent pas nous aider, c’est qu’ils ne peuvent pas se le permettre », a-t-il précisé, ajoutant que la Tunisie a besoin de deux choses principales : d’une aide militaire et économique. 



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