Publié le 06-03-2018

Moncef Ben Ali Empoisonné Par Zine Al-Abidine

Quinze ans après la mort de Moncef Ben Ali, frère du président déchu, les informations fusent sur le mystère de son assassinat. Le bras droit de M. Ben Ali, Béchir Charoul, a décidé d’éclaircir les zones d’ombre sur cette affaire en faisant une déclaration au quotidien Al-Chourouk à notre confrère, Ferid Kaâbéchi.



Moncef Ben Ali Empoisonné Par Zine Al-Abidine

D’après Béchir Charoul, Moncef Ben Ali avait tendance à acquérir des biens à des prix insignifiants. Il avait le pouvoir de nommer et de limoger les ministres sans compter sur ses commissions qui pouvaient avoisiner les milliards pour un service rendu.

Le frère du président déchu avait un faible pour les maisons closes, il entretenait des relations avec des adolescentes âgées entre 13 et 19 ans lors de ses réunions privées.

La nuit de sa mort, Béchir Charoul avait reçu plusieurs coups de téléphone de la part du beau-fils de Moncef qui le cherchait partout. B. Charoul s’est rendu immédiatement au domicile de M. Ben Ali à El-Manar trouvant l’épouse et quelques membres de la famille du défunt devant la maison. Connaissant ses habitudes, B. Charoul s’est rendu ensuite à la maison secrète de M. Ben Ali. N’osant pas forcer l’entrée, le beau fils décide d’appeler l’ancien président qui lui répondit tout simplement : « Vous le trouverez là-bas, prenez-le et emmenez-le chez lui ».

Béchir Charoul a tout de suite compris que le président déchu avait tué son propre frère suite à une querelle liée à des affaires d’immobilier. Il ajoute aussi que l’épouse du président déchu a joué un rôle important dans la relation de ce dernier avec son frêre. Suite à cette disparition, le clan des Trabelsis a vu le jour, : Avant la mort de Moncef Ben Ali, en 1996, le clan des Trabelsi avait les mains liées car c’était lui qui avait le monopole, sa mort ne pouvait que servir leurs intérêts.

Moncef Ben Ali était retrouvé mort allongé par terre sur le ventre, à côté de lui, une jeune femme dénudée et bien vivante. Le défunt a été transporté d’urgence à la clinique Ettawfik. Le médecin a confirmé la mort par empoisonnement.

Le jour de ses funérailles, l’ancien président n’était pas présent...


Aroua
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