Publié le 06-03-2018

En Tunisie, des ex-prisonniers politiques poursuivent leur grève de faim

Des anciens prisonniers politiques appartenant aux différents secteurs d’activité, et ayant bénéficié de la loi d’amnistie générale du 19 février 2011, sont en grève de la faim. Ils dénoncent les atermoiements et les tergiversations en matière d’activation de ladite loi.



En Tunisie, des ex-prisonniers politiques poursuivent leur grève de faim

Ils soulignent dans un communiqué publié hier que " le retour annoncé des ex-prisonniers politiques à leurs anciens postes de travail, n’est qu’une supercherie visant à duper l’opinion politique ". Ce n’est qu’un petit groupe, ajoutent-ils, appartenant dans  sa majorité au secteur public, qui a recouvré son travail, sans que les dispositions de cette loi ne soient appliquées.

"Devant cette situation floue, et la récupération des acquis de la révolution, nous annonçons la poursuite de notre grève de la faim, et nous nous félicitions de la position de l’UGTT qui soutient nos revendications", relèvent-ils. Ils rendent hommage aux partis politiques, aux personnalités nationales et aux activistes des droits de l’Homme qui les soutiennent dans leur combat.

Les grévistes expriment leur détermination à  continuer leur combat, pour, disent-ils,  "réaliser une justice transitoire qui est essentielle pour parvenir à la réconciliation nationale". "Il n y aura ni justice, ni dignité sans la réhabilitation des victimes de la corruption et du despotisme", ajoutent-ils dans leur communiqué.


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