Publié le 06-03-2018

Marcel Khalifa retrouve son public de Gafsa

Après 29 ans d’absence, le compositeur et chanteur de la vie et la liberté, Marcel Khalifa, retrouve le public de Gafsa, dans le cadre de l’évènement « Capsa May of Arts ». Son absence n’a rien changé de l’amour de son public qui était au rendez-vous, le samedi 2 mai 2009, à la maison de culture de Gafsa...

 



Marcel Khalifa retrouve son public de Gafsa

Après 29 ans d’absence, le compositeur et chanteur de la vie et la liberté, Marcel Khalifa, retrouve le public de Gafsa, dans le cadre de l’évènement « Capsa May of Arts ». Son absence n’a rien changé de l’amour de son public qui était au rendez-vous, le samedi 2 mai 2009, à la maison de culture de Gafsa. « Nous n’avons rien oublié ! » clame le public dans la salle… Et comment oublier les chansons qui ont fait grandir nos générations ?

 

Marcel Khalifa a tout laissé pour rejoindre Gafsa et faire profiter son public de ses nouveautés musicales. Lui qui travaille beaucoup sur la perfection de sa musique, n’arrête pas d’innover. Il change l’interprétation de ses chansons connues à l’aide du talent de son équipe bien sélectionnée. Sur le piano, son fils Rami Khalifa, qui l’accompagne dans presque tous les concerts. Le contrebassiste autrichien, Peter Herbert, très connu en Europe, était aussi présent. Il a accompagné Khalifa dans plusieurs concerts pour présenter le riche répertoire musical « Takassim » (Partitions). Un quatrième musicien, Alexandre Petroff, nous a aussi impressionné par son jeu de Tabla très élaboré.

 

Le compositeur et chanteur libanais a commencé le concert par un hommage à son ami et complice, Mahmoud Darwish, le grand poète palestinien qui vient de nous quitter. Une nouvelle chanson intitulée « Yahotto Al Hamam » (le retour des colombes). Les paroles sont prises par un long poème de Darwish et composées par l’artiste, lui même. Marcel a promis de faire plusieurs autres chansons pour Mahmoud Darwish qui reste toujours son poète préféré.

 

Le concert de Marcel était riche de préludes instrumentaux métissées entre oriental et occidental (Jazz). L’enchantement était, tout d’abord, garanti avec le jeu de luth mais aussi par des solos de piano assurés par Rami, que le public tunisien a eu l’occasion de découvrir. 

 

Henda


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