Publié le 06-03-2018

En vidéo : Un nouveau clip revisite ‘Zin Ezin’ de Hedi Jouini

Maia Darme et Mohamed Ben Slama viennent de sortir un nouveau clip, qui revisite la chanson culte de Hedi Jouini, Zin Ezin (Lyoum Galetli)



En vidéo : Un nouveau clip revisite ‘Zin Ezin’ de Hedi Jouini

Ils proposent une reprise audacieuse, sortant des sentiers battus et particulièrement groovy. Véritable fusion des cultures, on retrouve dans leur chanson la sonorité envoûtante d'une harpe électrique (Maia), une guitare flamenco endiablée (Mohamed), un piano jazz aux accents latinos... et de la derbouka ! De quoi oublier l'hiver quelques minutes !

Zin Ezin est le premier titre d'un ambitieux projet de fusion entre musiques tunisiennes d'hier et d'aujourd'hui et musiques du monde. Chacune des chansons tunisiennes réarrangées ou créées par Maia et Mohamed sera teintée d'un style musical différent. La collaboration de ces deux artistes a pour but d'internationaliser l'héritage musical tunisien en y apportant une touche expérimentale et une perspective fraiche, mais aussi de mettre à l'honneur les compositeurs tunisiens actuels.

Maia Darmé est une harpiste et chanteuse française, qui vient régulièrement en Tunisie. Reconnue pour sa virtuosité et sa versatilité, elle a joué en concert sur tous les continents, en solo comme en collaboration avec d'autres musiciens. Alternant entre harpes traditionnelles, classiques et électriques, elle touche à tous les styles musicaux (elle se produit avec des groupes de reggae, hip-hop, punk, pop, rock, jazz, musique du monde...). En musique classique, après avoir étudié dans les conservatoires les plus prestigieux (Paris, Australie, New York...), elle donne des récitals de harpe solo et collabore en tant que soliste avec plusieurs orchestres nationaux (Tunisie, Maroc, Ukraine, République Dominicaine...).

Mohamed Ben Slama, est un guitariste, joueur de goumbri et compositeur tunisien. Il joue dans des compositions théâtrales, cinématographiques, et sur les scènes de festivals internationaux -- de Belgrade à Berlin et de Casablanca au Canada, en passant bien sûr par la Tunisie (en compétition officielle des Journées Musicales de Carthage, dans les festivals de Dougga, Tataouine, La Médina, Tabarka, Zarzis, La Goulette, Carthage Acropolium, Printemps International de Sbeïtla, Forum Social Mondial). Il s'attache à valoriser le patrimoine musical minoritaire tunisien, intégrant le Salhi et le Stambali, et se produit avec des troupes (Ajrass, Hamasset) en accord avec sa parole toujours engagée, révoltée et altermondialiste.


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