Publié le 06-03-2018

L'agresseur de Silvio Berlusconi est libéré

Le 13 décembre 2009, le chef de gouvernement italien a reçu un objet du ciel lors de son passage devant la cathédrale de Milan. L’accident a choqué le monde entier et les réactions ont varié entre dénonciation d’un acte criminel et un geste héroïque ou peut-être une justice divine.



L'agresseur de Silvio Berlusconi est libéré

Le 13 décembre 2009, le chef de gouvernement italien a reçu un objet du ciel lors de son passage devant la cathédrale de Milan. L’accident a choqué le monde entier et les réactions ont varié entre dénonciation d’un acte criminel et un geste héroïque ou peut-être une justice divine. Le procès ouvert devant le tribunal, depuis, a été enfin clôturé hier. Le jugement peut être aussi bien attendu que surprenant, paradoxalement.
 
Deux dents cassées, la lèvre fendue et une fracture au nez, c’était une vraie catastrophe faciale. Massimo Tartaglia, un simple citoyen italien, l’agresseur de Silvio Berlusconi avait une bonne visée. Les dégâts étaient tellement visibles qu’on a parlé de complot et de trahison. Ce n’est, cependant, pas l’avis de la juge qui a pris en charge l’affaire ni du procureur adjoint Armando Spataro qui avait requis , l'acquittement de Tartaglia, estimant qu'il n'était pas en état d'être jugé. Berlusconi avait eu la malchance d’être face à un vrai fou, furieux.
 
Ce jugement considère techniquement le prévenu non coupable de l'agression car l'évaluation psychiatrique a établi qu'il n'était pas capable, au moment de l'agression, de se rendre compte ou de commettre intentionnellement un crime.  La juge a, toutefois, placé Massimo Tartaglia sous surveillance pendant une année dans l'hôpital psychiatrique où il séjourne depuis février dernier. En outre, Tartaglia ne peut quitter l'hôpital sans l'autorisation des médecins. Il est également interdit des manifestations pendant un an. Les avocats de Tartaglia ont affiché leur satisfaction, soulignant que «l'exigence principale était qu'il soit soigné».  
 
Amal

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