Une nouvelle habitude chez les Tunisiens : les prélèvements bancaires en forte croissance

Un rapport de la Banque Centrale révèle que les prélèvements bancaires ont affiché la plus forte croissance parmi les différents instruments de paiement au premier semestre 2025. Leur nombre a atteint 3,8 millions d’opérations (+20,8%), pour une valeur totale de 14,9 milliards de dinars (+24,1%). Ces chiffres montrent que les prélèvements deviennent une composante essentielle des habitudes de paiement des particuliers et des entreprises tunisiennes.

Cette progression s’explique par l’élargissement de leur utilisation dans le règlement des factures récurrentes, telles que l’électricité, l’eau et les télécommunications, ainsi que par leur adoption croissante dans les relations interentreprises. En effet, le prélèvement automatique assure une continuité dans les paiements et évite les retards, ce qui en fait un outil pratique pour toutes les parties concernées.

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Cependant ,le rapport souligne un défi majeur : les taux de rejet restent très élevés, atteignant 45,4% en nombre et 6,7% en valeur. Ces chiffres révèlent des problèmes techniques et organisationnels, comme l’insuffisance de fonds disponibles ou des dysfonctionnements dans le traitement bancaire.

Les experts estiment que l’amélioration de cette solution nécessite des investissements dans l’infrastructure numérique des banques, ainsi qu’une meilleure sensibilisation des clients à l’importance de respecter les échéances et de garantir la disponibilité des fonds. Certains suggèrent même d’intégrer des solutions basées sur l’intelligence artificielle pour détecter et anticiper les anomalies.

Malgré ces limites, le prélèvement bancaire se positionne comme un moyen de paiement prometteur en Tunisie, appelé à se développer davantage dans un contexte d’économie numérique en pleine expansion.

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