Lorsqu'un politicien contredit l'État et ose dire que la coupure d'électricité est intentionnelle sans preuves !

La récente déclaration d'Abdelrazak Khallouli, un leader du mouvement du 25 juillet, selon laquelle la coupure de l'alimentation électrique en Tunisie serait le résultat d'une action délibérée et d'une conspiration, est remise en question.

Cette déclaration semble dépourvue de fondement, étant donné les développements récents autour de l'incident de coupure d'électricité.

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Ben Arous, Omar El Yahyaoui, a annoncé que le parquet avait autorisé la brigade centrale de la Garde nationale à El Aouina à ouvrir une enquête sur les circonstances de la coupure d'électricité qui s'est produite dans la nuit du mardi au mercredi.

Cette enquête vise à éclaircir les causes de la panne et à déterminer s'il y a eu une quelconque action intentionnelle derrière cet incident.

De plus, le directeur de la coopération et des communications de la STEG, Ghabri, a apporté des clarifications importantes en soulignant que les raisons de la panne étaient purement techniques.

Contrairement aux allégations de sabotage ou d'explosion, il a assuré que l'incident était d'origine technique. Il a également promis que des explications complètes seraient fournies dès que les causes exactes seraient identifiées.

Ces développements soulignent l'importance de ne pas tirer de conclusions hâtives et de laisser les enquêtes en cours révéler la vérité sur la coupure d'électricité. Les spéculations non fondées et les accusations sans preuve peuvent semer la confusion et nuire à la compréhension des événements.

Il est donc essentiel d'attendre les résultats de l'enquête pour obtenir une image claire de ce qui s'est réellement passé.

En fin de compte, la déclaration de Khallouli semble prématurée et sans preuve solide pour étayer ses affirmations. Les enquêtes en cours permettront de déterminer les responsabilités et les circonstances exactes de la coupure d'électricité en toute objectivité.

Notons que ce politicien avait estimé sur les ondes de la radio IFM aujourd’hui que : « ce qui s'est passé mardi soir était une grave affaire en Tunisie, un signal d'alarme indiquant que c'était le premier avertissement émis par les corrompus et les lobbies. Il a prévenu qu'il y en aurait d'autres, montrant ainsi leur pouvoir supérieur à celui du mouvement du 25 juillet, et leur capacité à influencer les gens en achetant leur loyauté à coups d'argent. »

Selon Khallouli, il n'y a pas d'autre solution que le mouvement du 25 juillet pour sortir la Tunisie de la situation actuelle.
 

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