Publié le 02-06-2023

Voilà la condition d’intégration aux BRICS

Les BRICS ne devraient pas intégrer les États qui ont adhéré aux sanctions anti-russes, a déclaré le chef adjoint de la diplomatie russe, alors qu'une vingtaine de pays exprime la volonté de faire partie du groupe.
 



Voilà la condition d’intégration aux BRICS

Les BRICS ne devraient pas intégrer les États qui ont adhéré aux sanctions anti-russes, a déclaré le chef adjoint de la diplomatie russe, alors qu'une vingtaine de pays exprime la volonté de faire partie du groupe.

"Les BRICS ne doivent pas inclure des pays qui ont adhéré à la politique illégale, abusive, se trouvant hors du domaine juridique, des sanctions unilatérales appliquées contre la Russie et d'autres États", a déclaré le diplomate, présent au Cap à la réunion diplomatique des BRICS.

Selon lui, la Russie joue un rôle "clé, le plus important" concernant "qui, comment et quand on sera admis dans les BRICS".
Le Cap accueille, aujourd’hui et demain une réunion des chefs de la diplomatie des pays membres des BRICS. L’élargissement de l’organisation est pressenti comme l'un des principaux sujets de discussion.

Au moins 19 États ont déjà exprimé leur souhait de rejoindre le bloc économique, selon l’Afrique du Sud qui en assure la présidence tournante. Parmi eux se trouvent l'Argentine, l'Iran, l'Algérie, la Tunisie, la Turquie, l'Arabie saoudite, l'Égypte.

Plusieurs régions sont "sous-représentées ou pas du tout représentées" dans les BRICS, a avancé Sergueï Riabkov.

"Nous soutenons l'intérêt des États concernés à cet égard", a-t-il fait savoir.

Considérés comme les grandes puissances émergentes actuelles, les membres des BRICS regroupent 31,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial, contre 30,7% pour le G7. Créé en 2009, le groupe comprenait initialement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine (BRIC). En 2011 l’Afrique du Sud les a rejoints, en transformant le nom en BRICS.

sputniknews



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