Publié le 06-03-2018

Badderdine Ouali revient sur la station T et la fuite des ingénieurs

Lors de la conférence de presse tenue par l’Ambassade de France en Tunisie pour parler des axes de partenariat entre les deux pays, Badreddine Ouali, PDG de Vermeg et membre du groupe d’impulsion du partenariat économique bilatéral, est intervenu pour parler de la Station T et de la fuite des cerveaux tunisiens.



Badderdine Ouali revient sur la station T et la fuite des ingénieurs

Badereddine Ouali a tout d’abord parlé de l’avancement du projet station T, l’incubateur géant de startups similaire au projet français station F. La station T devra voir le jour au gouvernorat de Ben Arous et présenter un écosystème favorable à l’entreprenariat.

Le projet devait déjà commencer à prendre forme mais il tardait encore à se concrétiser. Badreddine Ouali a alors expliqué que la complication qui lui faisait face était l’acquisition du terrain. Cette acquisition était la part assurée par l’Etat tunisien dans ce projet.

Le secteur privé quant à lui devrait assurer l’infrastructure et l’encadrement technique. Le troisième participant dans ce projet est L’Etat Français qui devrait offrir l’assistance technique ainsi que des fonds. Il a assuré que les choses avançaient relativement plus rapidement et devraient s’accélérer dès cette première étape franchie.

Le PDG de Vermeg a enchainé sur un problème qu’il connait bien et qu’il évoque assez souvent : la fuite des cerveaux tunisiens. Il avait même déclaré, par expérience personnelle, ne plus trouver d’ingénieurs à embaucher en Tunisie.

Il a expliqué dans ce cadre que si les jeunes Tunisiens choisissent de partir de la Tunisie, c’est parce qu’on leur offre de meilleures perspectives ailleurs. Il a ajouté que si on veut les garder, il fallait non seulement leur offrir de meilleures rémunérations mais aussi un meilleur cadre de vie et un avenir plus radieux.
 



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