Publié le 06-03-2018

On ne peut pas rester les bras croisés devant le ‎bombardement de Tripoli, déclare le ministre algérien

Les derniers développements en Libye ont été au centre ‎d’une rencontre vendredi à Tunis entre le ministre des ‎Affaires étrangères khémaies Jhinaoui et son homologue ‎algérien Sabri Boukadoum qui effectue, les 25 et 26 avril ‎courant, une visite de travail en Tunisie.‎



On ne peut pas rester les bras croisés devant le ‎bombardement de Tripoli, déclare le ministre algérien

Lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de cette ‎rencontre, Jhinaoui a souligné la convergence de vues entre la ‎Tunisie et l’Algérie sur le dossier libyen, ajoutant que les deux pays réclament un ‎cessez-le-feu immédiat dans ce pays.‎

‎« L’option militaire n’est pas une solution en Libye », a lancé ‎Jhinaoui, appelant à la reprise du dialogue sous les auspices ‎des Nations Unies pour trouver un règlement politique de la ‎crise.‎

Il a également indiqué qu’il a été convenu de ‎fixer une date proche pour la tenue d’une réunion tripartite ‎Tunisie-Algérie-Egypte dans le cadre de l’initiative tripatrite ‎entamée depuis février 2018.‎

Pour sa part, le chef de la diplomatie algérienne a souligné ‎que la détérioration de la situation sécuritaire en Libye ‎menace la stabilité en Tunisie et en Algérie, estimant que la ‎poursuite des combats pourrait créer un climat de tension ‎dans toute la région.‎

‎« On ne peut pas rester les bras croisés devant le ‎bombardement d’une capitale maghrébine », a-t-il dit, ‎estimant que le dialogue est le seul moyen pour ‎sortir de la crise.‎

Des initiatives sont en cours pour la tenue, à Tunis, d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte. Une rencontre qui aura pour objectif de coordonner les efforts des trois pays pour mettre fin aux tensions en Libye et reprendre les négociations politiques avait indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Le ministre Khémaies Jhinaoui poursuit les contacts et concertations avec les différentes parties régionales et internationales pour hâter l'arrêt des affrontements militaires en Libye.

Depuis le début des combats dans plusieurs régions libyennes et aux environs de la capitale Tripoli, le 4 avril en cours, la Tunisie a intensifié ses contacts avec les parties libyennes pour les exhorter à cesser l'effusion du sang du peuple libyen et à mettre fin à l'escalade militaire.


TAP

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