Publié le 06-03-2018

Hébergement contre logement et nourriture, le post qui suscite une vive polémique...

Un post Facebook a provoqué une vive polémique sur les réseaux sociaux aujourd'hui.



Hébergement contre logement et nourriture, le post qui suscite une vive polémique...

Sur les réseaux sociaux, depuis ce matin, c’est un torrent de commentaires suite à un post publié dans un groupe sur Facebook proposant d’embaucher une étudiante en tant que aide-ménagère en contrepartie de la nourriture et un abri.

La toile s’est vite déchaînée. Plusieurs internautes ont exprimé leur indignation et ont dénoncé l'exploitation d'autrui tandis que d’autres ont estimé qu’il s’agit de pratiques répandues dans le monde.

En France, cette pratique s'appelle 'Un jeune au pair', personne âgée de 18 à 30 ans, célibataire et sans enfants, qui voyage dans un pays étranger pour y vivre chez une famille d'accueil pendant une durée déterminée. La fille / le garçon au pair aide la famille d'accueil dans la garde des enfants ainsi que dans certaines tâches ménagères légères en tant que membre de la famille à part entière.

Des internantes ont qualifié cela d'esclavage moderne, d’autres même iront à dire c’est le concept de ‘Pétrole contre nourriture’.

Pour d’autres qui au contraire trouvent cela logique, iront dire ‘ le logement et la nourriture est une remuneration en elle meme, un loyer de studio à paris c'est 600 euros, donc la fille est vrmt gagnante dans ce genre de formule car meme si elle avait un salaire elle pourrait pas atteindre les 600 euros
ça s'appelle une jeune fille au pair’

D’autres ont demandé plus de détails sur l’offre : «  pour montrer votre bonne foi je vous conseille d'ajouter un détail concernant le nombre d'heures prévues pour le boulot. »

1 - « En France ou en Tunisie ce qui y est proposé est une exploitation inepte d'une personne dans des conditions absolument illégales et répréhensibles qui doivent être dénoncées.
Attention tout de même, pour faire la bonne chez madame, dormir sur la mezzanine, n'avoir aucune intimité, travailler illégalement, il vous faudra le bac ! »

2 - « une bonne couchante bénéficie d un logement nourriture plus un.salaire minimum de 400 d madam dans ce pays vous n allez trouver personne »

3 - « Hallucinant les commentaires. Plein d’étudiants font des petits boulots pour payer leurs études, de tâches ménagères , jardinage, gardiennage, tâches de bureau, restauration etc ... ici l’avantage c’est que le boulot est sur place donc sans avoir à se déplacer et qu’on est logé nourri. Donc plutôt pratique comme plan dans un quartier sympa et agréable. L’étudiante et la famille doivent juste se mettre d’accord sur l’horaire et la nature des tâches. »

4 - « Il faut une formule très claire, avec un contrat s'il le faut : combien d'heures de ménage, quel type de tâches ménagères, il ne faut pas oublier que c'est d'abord une étudiante, elle ne pourra pas assurer à plein temps. L'inconvénient dans ce genre d'offre c'est le manque de clarté qui implique souvent des tâches imprévues, comme l'assistance à une personne âgée, ou la garde de petits ou encore le grand ménage,e par exemple. Certaines personnes t'offrent un toit contre un travail et après tu deviens Maître Jacques et tu ne trouves plus de temps pour tes études, et je ne sais pas si tu vas pouvoir abandonner alors que tu t'es déjà installé et si tu vas avoir les moyens de chercher un autre ​logement. Ce n'est pas l'idée qui me dérange, au contraire, je trouve que c'est plus digne que de se prostituer, parce que plusieurs étudiantes sont vraiment dans le besoin, mais la mentalité de plusieurs familles qui croient qu'une aide ménagère logée et nourrie est une propriété privée et qu'elle doit être à leur disposition avant de s'occuper de ses études. Donc tout dépendra du degré d'humanisme et d'indulgence des familles qui recrutent ces jeunes étudiantes. »

5 - « Heureuse de voir qu'on est tous devenu expert en droit !!! Cette annonce n'a rien de choquant par rapport à la charte vu que cette pratique est mondialisé et ce depuis un moment mais bon chez nous on préfère arracher des jeunes filles aux bancs d'écoles ou employer des immigrés souvent sans cartes de séjour et sans les déclarer.. pourquoi on fait des procès d'intention?? Hassilou bonne chance Madame . »

6 - « Je ne trouve rien de choquant, l'étudiante qui va l'accepter est majeure et vaccinée, personne ne l'oblige pour parler d'esclavage et puis c'est une pratique courante ds ts ls pays développés, c'est à elle de faire la part ds choses, mella 7ala dés qu'on parle de travaux ménagers tout le monde se déguise en "meneurs en droit de l'homme’ » 
 

 
En contrepartie de son aide, le jeune au pair est gratuitement logé, nourri et blanchi et reçoit de l'argent de poche. Cependant, une jeune fille au pair n'est ni une aide ménagère ni une nounou.
 
Le but du séjour au pair est l'échange culturel. De plus, le jeune au pair approfondit ses connaissances de la langue du pays d'accueil. En ce sens, être au pair dans son propre pays n'est donc pas considéré comme un séjour au pair. Le jeune au pair doit participer à un cours de langue dans son pays d'accueil et posséder des connaissances de base de la langue du pays. La question de savoir qui paie le cours de langue est réglée dans chaque pays. Il en va de même pour les frais d'assurances et de voyage.


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