ALECA, meilleur moyen de brader la Tunisie ?

En marge de la conférence économique du centre Brahmi pour la paix et la solidarité tenue aujourd’hui 24 juillet, l’expert en économie politique et industrielle, Jamel Oudidi, a tenu à alerter sur les risques qu’encourt la Tunisie si elle décide de développer ce partenariat de libre échange avec l'Union Europeenne qu’est l’ALECA, notamment dans les secteurs agricole et des services.

Jamel Oudidi a intitulé son intervention ''une vision économique politique loin de la dépendance''. Il a rappelé que la Tunisie a perdu près de 400 milles emplois et a vu diminuer de 10 000 le nombre des petites et moyennes entreprises, depuis la signature de cette convention en 1995.

Cette convention permet à tout investisseur européen de s’installer en Tunisie avec les mêmes avantages qu’un investisseur tunisien et de transférer ses bénéfices à l’étranger ce qui présentera un grand danger pour les Tunisiens. Il a aussi déclaré que c’était le meilleur moyen de brader le pays au plus offrant.

Il a annoncé avoir lancé l’initiative d’une pétition pour stopper les négociations jusqu’à ce que la Tunisie s’assure des termes de la convention de l’ALECA.

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