Publié le 06-03-2018

Festival International de Tabarka : bonne musique mais…

Le Festival International de Tabarka s’est taillé une place de choix dans le cercle des festivals tunisiens et c’est depuis des années. Dans sa 46ème édition, le festival décide d’inclure le festival du Jazz à sa programmation qui s’étale du 10 juillet au 12 août 2009.



Festival International de Tabarka : bonne musique mais…

Le Festival International de Tabarka s’est taillé une place de choix dans le cercle des festivals tunisiens et ce depuis des années. Dans sa 46ème édition, le festival décide d’inclure le festival du Jazz à sa programmation qui s’étale du 10 juillet au 12 août 2009.

 

Les soirées du Jazz (10-19 juillet) ont commencé par l’incontournable duo Nabil Khémir et Raoul Di Souza. La deuxième soirée qui présente le grand Alpha Blondy est, pour le moment, le plus fort moment du festival de part son public, son artiste, et l’ambiance chaleureuse qui s’est crée. Juste après, le 12 juillet, Al Di Meola, est monté sur la scène de la basilique pour la première fois. Il reste donc, Manu le prince et Barbara Carter, ainsi que le jazzman tunisien Atef Lakhoua. La soirée de clôture sera animée par le guitariste américain Mike Steren.

 

Du 21 juillet au 10 août, des spectacles seront présentés par des artistes tunisiens dont Mohamed Jebali, Hédi Habouba et Cheikh Taoufik Doghman. Pour la partie Rai, les deux grosses pointures, Cheb Khaled et Cheb Khalas, animeront deux grands concerts au basilique.

 

Le festival international de Tabarka fait peau neuve cette année et présente une excitante programmation surtout au niveau du Jazz qui redémarre bien son parcours après des années de dégradation et une année blanche (2008). Cet évènement annuel d’envergure, sur les plans culturel et touristique, garde toujours le charme d’un festival réussi grâce à sa programmation attirante et diversifiée.

 

Cependant, pour passer un bon festival, il ne suffit pas d’une bonne musique, il faut aussi une bonne organisation. En effet, la direction du festival doit s’apparenter à une grosse machine dont aucun rouage ne doit être négligé. C’est un travail de longue haleine qui occupe plusieurs mois et non pas quelques jours avant l’ouverture. Sur ce plan, le Festival International de Tabarka a toujours du pain sur la planche.

 

Donc, nous espérons que l’année prochaine, le transport de Tunis à Tabarka (surtout que le public vient nombreux de Tunis) sera plus disponible que cette année, que l’information nous soit accessible et à temps concernant la programmation et que la ville de Tabarka (services publics, commerce, hôtels..) soit mieux préparée à accueillir les festivaliers tunisiens et étrangers.


Henda


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