Publié le 06-03-2018
En vidéo: Le Pain Speaker Tour organisé par les Laboratoires Pfizer
Gêne, fatigue, dépression, lassitude et désarroi….Ah ! Douleur quand tu nous tiens ! Ceci résume parfaitement un mal profond dont souffre une grande partie de notre société car qu’elle soit aigue ou chronique la douleur a cette capacité phénoménale de changer notre mode de vie du tout au tout et d’altérer de manière significative sa qualité. . Il ne s’agit alors plus de juste annuler quelques séances de sport ou de reporter quelques sorties mais plutôt de cohabiter du réveil au coucher avec ce mal qui nous empêche de faire même l’effort minimum pour travailler, s’occuper de ses enfants ou juste de se déplacer.
Il faut d’abord préciser qu’une douleur peut être :
Nociceptive :
Ce sont de loin les douleurs les plus fréquentes et qui peuvent être inflammatoires ou mécaniques. Celles-ci engendrent tantôt des douleurs aiguës (inflammation, rage de dents, infarctus du myocarde, occlusion intestinale, colique néphrétique...), tantôt des douleurs chroniques (rhumatismes, maux de dos...).
Neuropathique :
Ce sont des Douleurs dues à des lésions du système nerveux, que ce soit au niveau périphérique ou central Ces douleurs peuvent être spontanées, c'est-à-dire se manifester en l'absence de tout stimulus ; elles sont alors permanentes (fourmillements, brûlure, piqûre, broiement...) ou paroxystiques (douleurs fulgurantes en décharge électrique, élancement, coup de poignard...) ce sont des douleurs très invalidantes, qui peuvent s'accompagner parfois d'une anxiété et d'un fond dépressif. Les douleurs neuropathiques les plus fréquentes sont la douleur neuropathique diabétique, la douleur post zona ou bien encore la douleur liée a une sclérose en plaques…
Mixte :
Les douleurs mixtes sont celles qui comprennent a la fois des composantes nociceptives et neuropathiques comme les douleurs cancéreuses et les lombalgies....
La polémique de la douleur prend de plus en plus d’importance au vu de la prévalence de cette dernière qui peut être assez importante par exemple la douleur chronique touche entre 7 et 63,5 % de la population. A noter que la prévalence de la douleur chronique augmente en parallèle avec l’âge et en Tunisie celle-ci avoisine les 30%. Dans le Maghreb francophone la prévalence de la douleur aigue pour les personnes se présentant dans les services d’urgence et les personnes hospitalisées est estimée à 40 %.
Dans cette optique, les laboratoires Pfizer ont organisé leur « Pain Speaker Tour » avec deux symposiums le 18 avril 2012 à l’hôtel les Oliviers Palace Sfax ; et le 19 avril 2012 à l’hôtel Sheraton Tunis pour sensibiliser les médecins à ce sujet et parler d’une meilleure prise en charge de la douleur
Cette manifestation s’est organisée autour de deux thèmes lesquels sont : « douleur et inflammation .Quelle est la réponse adéquate ? » et « Diagnostic et traitement des douleurs neuropathiques : définition, outils et dernières recommandations internationales »
Ces deux thèmes ont été développés par d’éminents médecins spécialistes de la douleur et dont la notoriété n’est plus à faire puisqu’il s’agit du docteur Gérard Mick qui est neurologue attaché au CHU de Lyon. Il est également à la tête de l’unité de la douleur de l’hôpital général de Voiron, consultant pour l’AFSSAPS (L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) pour les médicaments destinés à la neurologie et à la douleur etc. Mais également le docteur Bernard Avouac qui est médecin des hôpitaux de Paris, Rhumatologue, professeur associé à l’université de Liège et ancien président de la commission de la transparence à la DPHM(Direction de la Pharmacie et du Médicament), à l’agence du médicament puis à l’AFSSAPS.
Le symposium de Sfax a été présidé par Pr Chokri M’hiri Chef de service de neurologie et Pr Sofiane Baklouti chef de service de rhumatologie
Le symposium de Tunis a été présidé par un grand nom de la prise en charge et du traitement de la douleur en Tunisie il s’agit du professeur Monia Haddad chef de service du centre de traitement de la douleur, la Rabta.