Publié le 06-03-2018
Intervention de M. Marzouki du 14 janvier 2012
A l'ouverture de la cérémonie organisée, samedi, au palais des congrès à Tunis à l'occasion du premier anniversaire de la révolution, M. Marzouki a souligné que "les prémisses d'une renaissance sont apparues ce jour dans tous les domaines" après "des décennies perdues de l'histoire de la Tunisie sous un régime dictatorial et corrompu".
Il a affirmé que l'Etat oeuvrera à répondre aux revendications du peuple tunisien en ne laissant pas partir en vain les sacrifices des martyrs et blessés de la révolution, en rendant hommage à l'armée nationale "qui a défendu la révolution", en réhabilitant les forces de sécurité, et en assurant justice et réconciliation.
Le président de la République a indiqué que parmi les demandes populaires que l'Etat oeuvrera également à réaliser, la poursuite du processus démocratique, la reprise du travail, et l'arrêt des sit-in sauvages qui bloquent les routes et les lieux de travail, outre la mise en place d'institutions qui respectent la loi.
Il a relevé, d'autre part, que l'Etat soutient la demande du peuple tunisien de concrétiser l'union des peuples du grand Maghreb Arabe à travers les cinq libertés à savoir "les libertés de circulation, de travail, de séjour, d'investissement et de participation aux élections municipales" et cela en tant que "prélude à l'Union des peuples arabes indépendants".
M. Marzouki a souligné que "l'amour de la patrie ne signifie pas le chauvinisme" et que l'attachement aux valeurs et à l'identité arabo-islamique "ne signifie pas le repli sur soi et le rejet de tout ce qui vient de l'extérieur".