2023-09-01 نشرت في

Paris confirme la mort d'un Français et l’incarcération d'un autre en Algérie

Selon des médias marocains, deux vacanciers franco-marocains auraient été attaqués par des garde-côtes algériens alors qu'ils s'étaient égarés en jet-skis.



Paris confirme la mort d'un Français et l’incarcération d'un autre en Algérie

La France a confirmé vendredi la mort d'un Français et «l'incarcération d'un autre compatriote en Algérie dans un incident impliquant plusieurs de nos ressortissants», alors que des médias marocains ont affirmé jeudi que deux vacanciers franco-marocains auraient été tués par des garde-côtes algériens.

Le ministère français des Affaires étrangères évoque, lui, le décès d'un seul ressortissant et n'a pas précisé les circonstances de sa mort.

«Le centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et nos ambassades au Maroc et en Algérie sont en contact étroit avec les familles de nos concitoyens, à qui nous apportons tout notre soutien», précise-t-il dans un communiqué. D’après l’agence espagnole Efe, qui cite une source judiciaire marocaine, l’homme tué se nomme Bilal Kissi et serait originaire de Montfermeil. Son enterrement a lieu ce vendredi matin au Maroc.

En vacances au Maroc
Selon le site d'information Le360, Bilal Kissi et plusieurs autres personnes ont été attaqués mardi soir par des tirs des garde-côtes algériens dans l'espace maritime algérien après s'être perdus en mer à bord de leurs jet-skis, près de la ville côtière marocaine de Saïdia (nord-est du pays). Cette station balnéaire très prisée l'été est connue pour sa longue plage et ses activités nautiques.

Ce drame est susceptible de raviver les vives frictions régionales entre l'Algérie et le Maroc, exacerbées par leur antagonisme sur le territoire disputé du Sahara occidental. Toutefois, ni Rabat ni Alger n'ont publiquement réagi dans l'immédiat. Leurs frontières sont fermées depuis 1994 et l'Algérie a rompu ses liens diplomatiques avec le Maroc en août 2021, accusant Rabat d'«actes hostiles», une décision «complètement injustifiée» selon Rabat.


AFP


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