Les médias étrangers parlent d’un nouveau printemps arabe en Tunisie

Le président Kaïs Saïed a chargé Najla Bouden de former un gouvernement. C’est la première fois qu’une femme est nommée à ce poste en Tunisie.

Cette décision a créé beaucoup de réactions en Tunisie et à l’international, entre autres, ce texte trouvé dans ‘’ the citizen’’ :

Le printemps arabe, connu sous le nom de révolution du jasmin en Tunisie, avait été marqué par des protestations publiques soutenues et des manifestations qui avaient conduit à l'éviction de l'homme fort Ben ALi . Alors que des soulèvements populaires similaires avaient eu lieu dans d'autres pays arabes, seule la Tunisie s'en tenait à sa détermination d'assurer le maintien d'un régime démocratique multipartite. Des pays comme le Yémen ont sombré dans la guerre civile tandis que d'autres comme l'Égypte ont de nouveau cédé la place à la dictature. Les forces politiques tunisiennes ont misé sur le dialogue et la coopération qui ont permis à la démocratie de survivre. Une nouvelle constitution avait été élaborée en 2014 qui prévoyait les libertés civiles et les droits des femmes tout en limitant le pouvoir des forces armées. Des centaines de nouveaux journaux ont été lancés, ainsi que des partis politiques et des groupes de la société civile et il y avait l'espoir qu'avec un changement dans le système, les aspirations de la population seraient satisfaites.

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