Publié le 06-03-2018

Nicolas Sarkozy poursuivi pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt

Une partie de la France se réjouit de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, jeudi 21 mars 2013 au soir, pour « abus de faiblesse » dans l’affaire Bettencourt. Et une autre, à l’unisson de Christian Estrosi, le député-maire UMP de Nice, dénonce « des méthodes au relent politique évident ».



Nicolas Sarkozy poursuivi pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt

Ce fut la surprise de la soirée, après plusieurs heures d’audience de l’ancien président de la République convoqué par le juge bordelais Jean-Michel Gentil, et des confrontations avec au moins quatre membres du personnel de Liliane Bettencourt, l’héritière de l’empire L’Oréal.

A l’issue de cette longue séance, un communiqué du Parquet a annoncé :

« Au terme de cet acte, M. Nicolas Sarkozy, qui bénéficie de la présomption d’innocence - s’est vu notifier une mise en examen du chef d’abus de faiblesse commis en février 2007 et courant 2007 au préjudice de Mme Liliane Bettencourt Schuller ».

Mise en examen ne signifie pas culpabilité, et le Parquet est dans son rôle de rappeler que Nicolas Sarkozy bénéficie comme tout justiciable de la présomption d’innocence.

 

Crédits photo : PATRICK BERNARD/AFP


Rue89
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