Publié le 06-03-2018

Kh. Majeri : Le MI doit enquêter sur des conspirations pour l'accomplissement d'actes terroristes

Le cheikh Khamis El Majeri, du mouvement salafiste, en revenant sur la fuite des deux vidéos de Rached Ghannouchi, a déclaré que le parti Ennahdha est un outil pour la concrétisation du projet américain en Tunisie et a tenu a souligné que le ministère de l’Intérieur doit enquêter sur un probable accomplissement d’actes de terrorisme.  



Kh. Majeri : Le MI doit enquêter sur des conspirations pour l'accomplissement d'actes terroristes

Le Cheikh Khamis El Majeri,membre du mouvement islamiste depuis 1976 et du Conseil de la Choura en Tunisie depuis 1979, il fait actuellement partie des leaders du mouvement salafiste djihadiste. A ce propos le cheikh a souligné que les salafistes djihadistes rejettent cette désignation en précisant qu’ils sont « simplement musulmans ».

Concernant les vidéos de Rached Ghannouchi le cheikh a nié que les salafistes aient diffusé ces enregistrements en guise de vengeance. En effet, le cheikh Khamis El Mejri a indiqué que les salafistes sont trés soucieux de la sécurité intérieure et de la situation du pays, et ce lors de son intervention sur Shems FM ce vendredi 12 Octobre.  

Il a par ailleurs avancé que quoique les leaders du salafisme aient déclaré que la Tunisie sera probablement secouée par d’éventuels actes de terrorisme qui seront associés aux salafistes, le mouvement n’a pour autant pas d’idée sur les parties qui complotent dans ce sens « c’est au ministère de l’Intérieur d’enquêter dessus », a affirmé le cheikh Khamis El Mejri.  

Quant au parti Ennahdha et sa relation avec les USA, le cheikh a tenu à préciser que l’application de la loi relative au terrorisme décrétée par Ben Ali en 2003 n’est qu’un accomplissement du projet américain en Tunisie « les américains veulent combattre l’Islam et le mouvement Ennahdha n’est qu’un outil pour concrétiser ce projet ».  

Rappelons que des leaders du mouvement salafistes djihadistes ont donné une conférence, jeudi 11 Octobre suite à une rencontre avec le président de la République Moncef Marzouki et ce dans le but de revendiquer l’abrogation de la loi relative au terrorisme et l’établissement d’un mécanisme susceptible de lutter contre la discrimination et toute forme de différentiation entre Tunisiens. 


N. J.
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