Publié le 06-03-2018

Des associations mécontentes du taux de participation féminine au nouveau gouvernement

Quinze associations féminines ont publié un rapport dans lequel elles appellent à conforter la place des femmes dans la vie publique et politique ainsi que dans la prise de décision.



Des associations mécontentes du taux de participation féminine au nouveau gouvernement

Ce rapport vient en prévision des prochaines élections municipales et vise à défendre les droits de la femme en mettant en place les fondements d’un nouveau projet de société basé sur l’égalité des chances hommes-femmes.

Par ailleurs, la Coalition pour les femmes de Tunisie, regroupant 15 associations autour de la défense et la promotion des droits humains, a considéré samedi lors d’une conférence de presse que le taux de participation de la femme au nouveau gouvernement est en deçà des attentes des activistes féministes.

Le réseau intégrant des associations tels que ATIDE, Doustourna et le Forum des femmes tunisiennes, a affirmé que la participation de la femme au nouveau gouvernement est estimé à 26%. Ce taux ne satisfait pas la coalition qui aspirait à une participation supérieure à 30%.

En effet, trois femmes ont accédé à des portefeuilles ministériels dans le gouvernement de Habib Essid : Salma Elloumi, députée Nida Tounes et femme d'affaires de longue date, est ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle,

Khadija Cherif, militante féministe est ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et Latifa Lakhdar, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tunis, est ministre de la culture. Et 6 autres ont accédé à des postes de secrétaires d'État.

Sur le nombre des femmes dans le gouvernement, la Tunisie se place derrière le Maroc (six ministres femmes) et l'Algérie (quatre ministres femmes).


TAP
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