Publié le 06-03-2018

Témoignage de Khedija, la mère du tunisien qui a tué son père et son frère à Paris

A paris, un trentenaire d’origine tunisienne a tué son père puis son frère avec un couteau, vendredi 17 mars.



Témoignage de Khedija, la mère du tunisien qui a tué son père et son frère à Paris

Ramzi a été interné en psychiatrie en raison de son état déclaré « inapte à un placement en garde à vue »

Contactée par le journal Le Parisien, Khedija, la mère de l’auteur présumé de ce double homicide a affirmé que son fils n’est pas un terroriste.

«Mon fils n'est pas un terroriste ! Ce n'est pas la vérité ! Il adorait son père, ses frères, sa famille... Il était en arrêt maladie à cause d'un harcèlement au travail. Il a une femme et deux enfants...» a-t-elle dit dans une déclaration accordée au journal Le Parisien.

« Khedija ne pleure pas encore ses morts. Ce n'est pas d'eux qu'elle parle, mais de son aîné. Comme si elle ne réalisait pas. Elle se réfugie dans sa colère. Car très vite après le drame, des informations selon lesquelles son fils aurait fait l'objet d'un signalement par sa famille comme «radicalisé», ont circulé - et ce jusqu'en Tunisie, le pays d'origine des parents. «Ils mentent !», rétorque-t-elle, scandalisée. » lit-on dans l’article.

La mère de Ramzi a ajouté : « Personne ne sait tout ce qu'il a enduré... Sa hiérarchie le traitait comme un chien. Les syndicats ne l'ont pas aidé... Mon fils, il se battait pour son droit, seul.»

La même source précise que "Ramzi, conducteur de travaux depuis dix ans dans une grande entreprise du BTP, était en arrêt maladie pour dépression depuis un an". «Ramzi n'a rien à voir avec ces fous endoctrinés qui partent en Syrie » a expliqué son épouse en ajoutant que Ramzi avait été convoqué pour un entretien préalable au licenciement deux jours avant la tragédie.

« Il a subi de fortes pressions psychologiques et morales, qui ont altéré sa santé… Il voulait que ça se termine. Commencer une nouvelle vie.» a-t-elle dit.

Selon le Parisien, l'avocat de la famille a affirmé que Ramzi souffrait d’une crise de panique aiguë et qu’il avait des hallucinations. « Il avait dit à son entourage qu'une forme le suivait.» , lit-on dans l’article.

  



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