En Tunisie : Une association qui défend les droits des femmes virées du travail à cause du niqab

Après des décennies d’interdiction et de répression, voici que le hijeb revient en force et enregistre une présence spectaculaire un peu partout. Considéré sous le régime dictateur de Ben Ali comme habit sectaire (libéss taiyfi), le voile islamique a été interdit, pendant des années aux écoles, aux universités et aux administrations.  Aujourd’hui, elles sont de plus en plus nombreuses à travailler, elles s’émancipent et les tabous commencent à tomber…



En Tunisie : Une association qui défend les droits des femmes virées du travail à cause du niqab

L'association "Horia w Insaf " qui ne cesse d’intensifier ses activités après la révolution continue son petit bonhomme de chemin et lutte afin garantir la liberté et l’équité pour tous et toutes … particulièrement celles qui ont subi des harcèlements, des agressions ou des problèmes à cause du port du voile ou niqab aux universités et aux lieux de travail.

Cette association, selon sa présidente Mme Imen Ettriki, a pris cette affaire en charge depuis deux semaines. L’objectif serait de recevoir les plaintes des femmes et des filles qui ont fait l’objet de tout harcèlement de ce genre et de celles qui ont été virées de leur travail pour la même cause !

Interviewée par le journal quotidien Assabah, Mme Imen Triki a précisé : " Je pense qu’il ne faut pas porter cette affaire à la justice, au moins à cette étape. Nous cherchons des solutions, nous essayons de contacter l’administration et dénoncer ce genre de comportements à l’encontre des voilées. Finalement tout le monde sait qu’il n’y a aucune loi qui interdit strictement le port du voile ou du niqab …"

 

Pour plus de renseingements , contacter : Horia w Insaf


H.Manel
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