Publié le 06-03-2018

En vidéo- ARP : 26 janvier, la Tunisie commémore le jeudi noir et célèbre le 2ème anniversaire de sa constitution

Aujourd’hui une plénière tient lieu à l’ARP en présence du ministre de la justice avec pour objet la discussion du projet de loi n°13/2013, projet qui amende certaines dispositions du code pénal.



En vidéo- ARP : 26 janvier, la Tunisie commémore le jeudi noir et célèbre le 2ème anniversaire de sa constitution

Le 26 janvier 1978, plus connu sous le nom du jeudi noir a imprégné la mémoire tunisienne par cette forte répression qui a fait des morts, des blessés et des prisonniers et par laquelle l'Etat a choisi de faire face à la grève générale lancée par l'UGTT.
D’ailleurs une loi avait été décrétée pour interdire les attroupements et la circulation, suivie par une mobilisation de l’armée.

Il y a eu également promulgation d’une loi qui réglemente l’état d’urgence (Décret n° 78-50 du 26 janvier 1978, réglementant l'état d'urgence), décrétée à l’époque pour réprimer les mouvements sociaux et toujours d’usage aujourd’hui, dans la Tunisie post 14 janvier, qui dispose d’une nouvelle constitution. A cette occasion, rappelons que nous fêtons aujourd’hui le deuxième anniversaire de l’adoption de la nouvelle constitution tunisienne.

Jilani Hammami, membre du front populaire a tenu à saluer la mémoire des martyrs du 26 janvier 1978 en intervenant et à rappeler les similitudes entre la situation de la Tunisie d’aujourd’hui et celle de la Tunisie de 1978.

 

En effet, aujourd’hui, 38 ans après et encore une fois, l’état d’urgence et le couvre feu sont imposés dans une Tunisie en ébullition, secouée par les protestations portées par les revendications qui tournent autour de l’amélioration des conditions socio-économiques. Une Tunisie également gangrénée par la corruption et les promesses non tenues des élections de l’année dernière.

A cette occasion, le thème des arrestations et de la torture est abordée à cette plénière consacrée à l'amendement du code pénal. Le député Salem Labiadh, s'est interrogé à cet effet, sur la nécessité d'amender un code pénal, souvent jugé obsolète et en contradiction avec la nouvelle constitution....


Hajer Boujemâa
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