Le transport en Tunisie : Une crise aigue et des milliards de pertes ...

Le secteur du transport en Tunisie traverse une très mauvaise impasse. Un sombre tableau de la situation durant ces six derniers mois ramène impérativement à penser aux solutions, aux résolutions qui permettront de ramer dur pour ne pas sombrer dans une crise aigue.

Décidement, le transport était l'un des secteurs sinistrés qui ont subi les effets néfastes de la révolution, des grèves et des sit-in qui ont paralysé la machine sociale et économique pendant des mois. Les chiffres en disent plus :

La Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT) a enregistré, pendant les six derniers mois, une baisse de 62% au niveau du transport du phosphate, ce qui a induit des pertes estimées à 11 millions de dinars par rapport à l’an dernier. Pour le transport public, la même société a enregistré une régression de 35 % , chose qui a profondément affecté son budget. Selon les premières estimations des experts, ses pertes s’élèveraient à 40 millions de dinars d’ici la fin de l’année !

Les factures de la Société Nationale des Transport, qui surfe sur la même mauvaise vague s’amoncellent, puisque ses dettes atteindraient, selon les premières estimations, 500 millions de dinars d’ici la fin de l’année. Cette crise est due principalement aux mouvements de revendications anarchiques et impulsives qui ont purgé le secteur qui aurait certainement et obligatoirement besoin de toute une révision. La conjugaison des efforts de tous les acteurs pourrait seulement favoriser de nouvelles perspectives pour sortir du spectre de crise .

Sans trop rassurer, le ministre du Transport au sein du gouvernement de transition M.Salem Miledi invité hier sur la chaîne nationale ( El Watanya 1 )  s'est contenté d'affirmer que la le secteur commence à se repositionner … en attendant des jours meilleurs.

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