Publié le 06-03-2018

Tahar Manaï réalisera-t-il son rêve de planter le drapeau national au sommet de l’Everest ?

Tahar Manaï, jeune tunisien de 27 ans, souhaite devenir le 1er alpiniste à grimper l’Everest pour y planter le drapeau national. Tahar ayant autofinancé sa première tentative à hauteur de 50 000 euros, il ne peut se passer de l’appui d’un sponsor cette année.



Tahar Manaï réalisera-t-il son rêve de planter le drapeau national au sommet de l’Everest ?

Interrompu lors de sa première tentative par le séisme qui a causé plus de 8000 morts au Népal en avril dernier, Tahar se remobilise d’ores et déjà pour regagner les chemins de l’Everest en 2016.

Tahar Manaï rêve de grimper l’Everest depuis son plus jeune âge. Dix ans d’expérience en alpinisme, plusieurs sommets parmi les plus hauts du monde à son actif (Mont Blanc, Aconcagua, Elbrous...), Tahar n’en est pas à son coup d’essai. Principal protagoniste de son association, l’Ascension d’une Nation, il vise à travers ses exploits sportifs à représenter, fédérer et inspirer la jeunesse tunisienne à oser rêver, entreprendre et travailler dur jusqu’à atteindre ses objectifs.

Survivant de l’avalanche causée par le séisme (Népal) qui a notamment touché l’Everest Base Camp en avril dernier, Tahar est aujourd’hui plus motivé que jamais à poursuivre et mener à bien son objectif. Résolu à regagner les chemins de l’Everest en avril-mai 2016, le jeune alpiniste a déjà repris sa préparation physique intensive.

Coaché par Vincent Luneau, champion d’Ironman, Tahar met toutes les chances de son côté pour réussir cette nouvelle tentative sur l’Everest. Cette préparation au long cours est l’une des clés de réussite de son projet. Les efforts et les sacrifices sont grands mais Tahar est de la trempe de ceux qui ne renoncent jamais.

Déterminé et extrêmement assidu, Tahar poursuit son entrainement à raison de plus de 4h d’activité sportive par jour, alternant course à pied, cyclisme, musculation, travail en hypoxie… Tahar suit parallèlement un régime alimentaire très strict. Sa préparation intègre également plusieurs ascensions en haute-montagne -dans les Alpes notamment- afin de parfaire sa technique et de rester « bien en jambes » jusqu’au printemps prochain. Note : Il n’est pas exclu que l’Ascension d’une Nation ne planifie pas une nouvelle expédition cet hiver... Affaire à suivre !

Comme il le dit -et se le répète- souvent : « Les embûches sur le sur le chemin existent, il faudra parfois s’armer de courage, mais la cause est belle ! Les efforts et les heures ne comptent pas. Travail. Détermination. Patience. Ambition. Nous sommes tous des champions ! »

Si sa prochaine ascension de l’Everest dépend directement du soutien financier d’un tiers extérieur, pas question pour autant de baisser les bras.
Fort de son incroyable détermination, de son rêve de voir flotter haut et fort les couleurs tunisiennes sur le « toit du monde », il lance un nouvel appel aux sponsors.

« Je ne peux pas porter un message d’ambition et d’espoir envers les jeunes tout en m’arrêtant à chaque obstacle. L’Everest et la Tunisie ont rendez-vous à nouveau en 2016 ! Que les entreprises prêtes à marquer l’histoire, à croire en nos jeunes générations s’engagent avec nous dans cette belle aventure ».


 


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