Publié le 06-03-2018

68 millions de litres de lait en stocks et cri d’alarme des centres de collecte

En principe, on dit « abondance de biens, n’est guère regrettable ». Mais pas dans le cas d’espèce. Il parait qu’il y a surplus de production de lait. Cela ne plait pas aux professionnels, en l’absence d’une stratégie de gestion méthodique.



68 millions de litres de lait en stocks et cri d’alarme des centres de collecte

La Chambre syndicale nationale des centres de collecte de lait relevant de l'UTICA et l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP) ont lancé, lundi 5 octobre 2015, un cri d'alarme face à des stocks de lait qui ont atteint 68 millions de litres depuis août 2015.

Dans un communiqué, relayé par la Tap, les deux structures professionnelles déplorent l'absence de méthodes de gestion et de valorisation des excédents, devant des stocks de lait sans précédent. Selon les deux organisations, ceci témoigne d’un disfonctionnement dans l'ensemble de la filière laitière qui pourrait avoir un impact négatif, notamment, sur la production en tant que maillon le plus faible de la chaîne.

Sur cette production abondante de lait, seulement 850 mille litres ont été exportés et 5 millions de litres séchés. Ceci pourrait pousser les centrales de collecte à refuser de recevoir davantage de quantités de lait durant cette période, pourtant marquée par une basse lactation, prévient la chambre syndicale de l'UTICA et aussi l'UTAP.

Elles ont appelé, ainsi, à la mise en application de la décision de libéraliser l'exportation d'une manière définitive et sans le système des quotas et d'autorisations préalables, l'identification d'une solution radicale à l'industrie de séchage de lait, l'arrêt immédiat des importations des produits dérivés de lait qui pourraient être produits sur le marché local, dont le lait séché.



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