Publié le 06-03-2018
L’insécurité continue à régner les artères de la Place !
Mis à part les agents de l'ordre et de l'armée, des casseurs, des pilleurs et des furieux étaient les seuls présents, hier soir, à Tunis et ses environs…
A la suite des évènements vécus à l’avenue Habib Bourguiba et dans plusieurs quartiers de la capitale, il a été demandé aux fonctionnaires de l’État travaillant dans ces zones de ne pas travailler, hier après midi. Dés lors, Les agents de la police, de la garde nationale et les agents de l’armée étaient éparpillés un peu partout afin de chasser les casseurs ‘inconnus’ qui n’ont pas cessé de saccager les hôtels, les boutiques et les voitures de la place. L’évènement du jour était les mineurs qui distribuaient de l’argent à d’autres jeunes afin de les inciter à attaquer des propriétés publiques. Pire encore, des faux policiers cagoulés et des faux journalistes ont été interpellés avec de fausses cartes professionnelles…
En deux mots, l’insécurité était le mot d’ordre, hier, dans la majorité des artères de la Capitale. Rien n’est clair et personne n’est la mieux qualifiée pour en parler. Les lycéens ont rejoint la course et plusieurs d’entre eux ont fuit leurs classes pour rejoindre la foule de… l’Avenue. La police est, à priori, en état de confusion totale. Le matin, le gaz lacrymogène est partout et …le soir des excuses de plus haut niveau sont diffuées à la télévision nationale. Les Tunisiens sont, quant à eux, les plus confus, car ils sont les derniers à être informés. A suivre et… à méditer.
S.M.