Publié le 06-03-2018

Grève des enseignants : On ne revendique que le RESPECT du métier

Le débat qui a réuni le ministre de l'Education, M. Taieb Baccouche avec 72 élèves du Baccalauréat, venus des différentes régions du pays, samedi dernier, a fait ses échos et a alimenté la polémique… surtout du côté des enseignants !



Grève des enseignants : On ne revendique que le RESPECT du métier

Les dates des vacances scolaires, le calendrier des examens, les séances de rattrapage gratuites, les cours particuliers, ces thèmes et autres ont été au cœur de ce débat qui a évoqué les attentes des élèves et leurs ambitions … Mais qui a ignoré, d'un autre côté, les attentes des enseignants et leur droits de se défendre !

Lors de ce débat, une des élèves du lycée Khaled Ibn El Walid sis la Manouba a usé de sa prétendue "liberté d'expression" pour critiquer ses profs, leur pédagogie et leur " mots grossiers " avant de dépasser ses limites pour demander aux  "enseignantes enceintes de rester chez elles " et pour oser dire au ministre de l'Education: elli ta3ref rou7ha 7amel ma tjich t9arri, tab9a 3la rou7ha ... ma n7ebbech éna  !!!  … Les enseignant(e)s de ce lycée ont fermement dénoncé ces propos considérés " humiliants " en présence du Ministre … Droit de réponse oblige ! Les enseignants accompagnés par un bon nombre d’élèves qui les soutenaient,  ont quitté les salles de classe et sont partis faire un sit-in hier devant la direction régionale de l'enseignement de la Manouba. Ils ont exprimé leur mécontentement pour l’absence de représentant des enseignants devait etre invité pour les représenter et pour les défendre durant ce débat ...

Les manifestants n’ont pas nié les lacunes de tout le système, mais ils ont tenu à rappeler que les éducateurs s’engagent toujours à accomplir leur devoir éducatif envers les jeunes générations. Ils ont dénoncé toute sorte de violence et d’impolitesse outrée de la part des élèves ou de tout autre acteur "politique" qui tente de dégrader ou de mariginaliser le statut noble des enseignants ... Ils ont rappelé qu’ils ne demandent  ni primes ni augmentations de salaires mais ils exigent fermement :

-         Un sit-in devant le ministère de l’Education pour que leurs voix et leurs contestations soient transmis à travers les médias

-         La remise en valeur du statut de l’enseignant

-         Le redressement planning officiel pour les examens

-         La planification des séances de rattrapage et des préparatifs des concours nationaux de fin d'année

 

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Manel
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