Publié le 06-03-2018
Myriam Ben Mohamed : Les avocats des policiers essaient d’esquiver les circonstances aggravantes
La séance du procès est temporairement suspendue (le temps d’une pause-déjeuner) elle reprendra sous peu…
Les avocats de la victime dont Me Charfeddine Kellil dénoncent la volonté de la partie adverse de vouloir faire abstraction des circonstances aggravantes du viol, en l’occurrence l’usage de violence (physique et verbale dont Myriam a été victime, elle a été menacée et tirée par les cheveux) et de l’intimidation.
Rappelons que les violeurs, qui ont déjà été reconnus coupables et condamnés à 7 ans de prison par le tribunal de première instance, ont usé de leur statut de policier pour violer Myriam Ben Mohamed, après l'avoir séparé de son compagnon et l'avoir fait monter dans leur voiture.
La situation de victime que la justice tunisienne a consentie à Myriam est aujourd’hui remise en question au profit de ses violeurs puisque leurs avocats continuent d’évoquer une certaine « situation compromettante » dans laquelle elle aurait été retrouvée.
Le verdict du tribunal de première instance en mars dernier, constitue un grand pas pour la justice tunisienne et pour son indépendance alors, cette justice confirmera-t-elle aujourd’hui sa décision précédente ?
