Publié le 06-03-2018
Doc à Tunis : et le marathon commence !
Dans une ambiance chaleureuse et peu officielle, un grand public était présent, au Théâtre Municipal, pour applaudir l’ouverture de la quatrième saison de Doc à Tunis, un festival qui, malgré son jeune âge, a su faire la différence et se distinguer dans le paysage culturel à Tunis.
Un discourt léger, sympathique et pertinent était présenté par la direction du festival (Sihem Belkhouja et Hichem Ben Ammar) avant de céder la place à la projection du documentaire « Let’s Take Money ».
Cette édition présente 73 films provenant de divers continents et projetés dans six salles à Tunis. La programmation du festival est thématique. Elle s’inscrit dans l’actualité la plus brûlante tout en mettant l’accent sur l’interprétation artistique des crises, conflits et bouleversements du monde.
Lors de la présentation, Hichem Ben Ammar, directeur artistique du festival, a mis l’accent sur les promesses documentaires ou encore « la raison d’être de Doc à Tunis ». Il s’agit d’une sélection qui ne présente pas moins de neuf essais documentaires inédits, montrant ainsi l’intérêt que Doc à Tunis suscite auprès des jeunes « vidéastes » tunisiens. Aussi bien que Doc à Tunis sera, en partie, « l’école de doc » à travers un stage de production documentaire qui sera organisé au centre culturel d’El Menzeh 6, pour initier les enfants de dix à quinze ans aux techniques de la prise de vues sur le vif.
Revenant au documentaire projeté à cette ouverture. C’est Let’s Make Money, un film qui a couté cher à la direction du festival, vu son importance à l’échelle mondiale. Il s’inscrit dans le thème « Malaises de
Let’s Make Money scandalise le système économique mondial, le capitalisme, qui maintient le monde depuis des décennies. Il entreprend d’en dévoiler le fonctionnement, les défaillances, les conséquences et de suivre les fonds monétaires dans leur circulation à travers l’échiquier mondial. Let’s make money est un documentaire qui ne passera sûrement pas inaperçu, surtout dans une période où l’on ne parle que de crise économique, que de récession, où l’on prend réellement conscience de l’échec du système financier libéral.
Henda