Publié le 23-12-2025
Virus d'hiver : pourquoi ils frappent plus fort chaque année?
L’enseignante en maladies infectieuses, la Dre Rim Abdelmalek, a affirmé que les virus hivernaux qui circulent actuellement sont des virus connus et récurrents chaque année, précisant qu’« ils existent déjà, mais évoluent d’une année à l’autre ».
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Des virus en constante évolution
Dans une déclaration à la Radio nationale, la Dre Abdelmalek a expliqué qu’au moins trois virus circulent généralement à l’échelle mondiale et atteignent notre pays durant la saison hivernale. Elle a souligné que ces virus évoluent en raison de leur nature biologique, des erreurs minimes survenant lors de leur réplication, ce qui les rend différents d’une année à l’autre.
Des symptômes multiples et parfois invalidants
Elle a indiqué que ces virus provoquent de nombreux symptômes, notamment la fièvre, les douleurs, la fatigue, la congestion nasale et des troubles respiratoires, pouvant aller jusqu’à « l’incapacité de travailler et la nécessité de se reposer pendant deux ou trois jours ».
La Dre Rim Abdelmalek a également attiré l’attention sur le fait que certaines catégories de personnes sont plus exposées aux complications liées aux virus hivernaux, appelant à la vigilance et au respect des mesures de prévention.
Des catégories à risque de complications graves
Elle a précisé que les personnes les plus exposées aux complications sont :
les personnes âgées, les personnes souffrant d’obésité, les patients atteints d’insuffisance cardiaque, ceux souffrant de maladies respiratoires chroniques, les diabétiques, ainsi que les femmes enceintes.
Selon elle, ces catégories peuvent développer des complications pulmonaires ou respiratoires, lesquelles peuvent parfois s’étendre au cœur ou au cerveau.
La vaccination : une protection scientifiquement prouvée
La Dre Abdelmalek a insisté sur le fait que la vaccination est scientifiquement prouvée pour protéger contre les formes graves, précisant qu’elle :
réduit le risque d’infection de 50 à 70 %, et diminue le risque d’hospitalisation et de réanimation jusqu’à 90 %.
Elle a ajouté que les personnes à risque de formes graves devraient se faire vacciner dès que le vaccin est disponible.
La prévention reste essentielle pour tous
Elle a conclu en soulignant que la prévention demeure indispensable, en particulier durant l’hiver, et qu’il est essentiel de surveiller les symptômes et de ne pas les négliger lorsqu’ils persistent ou s’aggravent.
