Tunisie : le ministère de l’Agriculture alerte sur un danger imminent menaçant le cheptel

Face à la hausse des températures et au taux d’humidité élevé, des conditions favorables à la prolifération des insectes, notamment des moustiques et des mouches vectrices de maladies animales transfrontalières, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche appelle l’ensemble des éleveurs à faire preuve de vigilance et à adopter les mesures préventives nécessaires afin de protéger leurs troupeaux et préserver la santé publique.

Cet appel s’inscrit dans le cadre de l’approche « One Health » (Une seule santé), qui souligne l’interdépendance entre la santé de l’homme, de l’animal et de l’environnement, ainsi que du principe du bien-être animal (Animal Welfare) garantissant la bonne prise en charge et le respect des animaux.

Les services vétérinaires recommandent notamment :

le nettoyage quotidien des étables et de leurs alentours afin de maintenir un environnement propre et sain ;

le séchage des eaux stagnantes à l’intérieur et autour des lieux d’élevage pour éviter la reproduction des insectes ;

l’éloignement des déjections et engrais animaux des étables autant que possible, et leur traitement avec des insecticides autorisés ;

la protection des animaux contre les piqûres d’insectes, surtout la nuit, à travers :

l’hébergement des animaux à l’intérieur des étables et la pose de moustiquaires aux ouvertures ;

la pulvérisation d’insecticides agréés à l’intérieur des locaux et sur les animaux, en insistant sur la tête, les oreilles, les membres et l’abdomen ;

le bain régulier des petits ruminants dans des bassins contenant des produits insecticides homologués, à renouveler tous les 15 jours ou après chaque pluie ;

la non-acquisition d’animaux d’origine inconnue, susceptibles de transporter des agents pathogènes ;

et le recours immédiat au vétérinaire en cas de symptômes inhabituels observés sur les animaux.

Le ministère rappelle que la prévention et les soins quotidiens constituent les bases essentielles de la protection du cheptel national, garantes de son bien-être et de sa santé, avec un impact positif sur la santé humaine et la qualité des produits d’origine animale.
Cette démarche s’inscrit dans un esprit de solidarité et de responsabilité partagée entre l’éleveur, le vétérinaire et l’administration.

Pour tout renseignement complémentaire, les éleveurs sont invités à contacter les services vétérinaires régionaux ou les bureaux locaux de la production animale.

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