Publié le 26-08-2025
Le Dr Ahmed Souki met en garde les Tunisiens contre le phénomène de ''sexing'' du fœtus
Le Dr Ahmed Souki a souligné, dans une publication, que la détermination du sexe chez l’être humain (“sexing”) est interdite par le Code international de déontologie médicale, à l’exception des cas permettant d’éviter certaines maladies génétiques liées au sexe.

Le Dr Souki a expliqué que cette pratique, qui peut sembler simple ou routinière pour certains, revêt des enjeux éthiques et légaux importants. En effet, le Code international de déontologie médicale interdit le choix du sexe du fœtus pour des raisons personnelles ou sociales, comme la préférence pour un enfant mâle ou femelle, en raison de ses répercussions sur l’équilibre social et familial.
Il a ajouté que la seule exception médicalement acceptable concerne la prévention des maladies génétiques liées aux chromosomes sexuels, telles que certaines formes d’hémophilie ou de dystrophie musculaire liée au chromosome X, où connaître le sexe du fœtus est nécessaire pour assurer la santé de l’enfant à naître.
Selon les médecins, les méthodes de détermination du sexe avant la naissance incluent :
- L’échographie, généralement après la 12ᵉ semaine de grossesse, qui reste la méthode la plus courante.
- Les analyses génétiques prénatales, comme le test ADN fœtal libre dans le sang maternel (NIPT), offrant une précision élevée pour déterminer le sexe et détecter les maladies génétiques.
Le Dr Souki conclut son message en rappelant que ce sujet ne relève pas du choix personnel ou social, mais d’une question médicale encadrée par la loi et l’éthique internationale, insistant : « Et point final, à bon entendeur ».