Publié le 29-05-2024

Révision du cadre juridique pour les crèches et jardins d'enfants privés

Les participants à un débat organisé mercredi à Tunis par le Groupement Professionnel des Crèches et Jardins d'Enfants, relevant de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), ont souligné l'impératif de réviser et de développer le cadre juridique régissant le travail des institutions privées pour l'enfance, afin de l'adapter aux nouveaux standards et garantir une qualité de service optimale, tout en assurant un environnement d'affaires sûr et durable.



Révision du cadre juridique pour les crèches et jardins d'enfants privés

La présidente du groupement professionnel, Nabila Miladi, a noté que 11 articles du cahier des charges nécessitent une révision, certains d'entre eux devant être clarifiés pour éviter toute mauvaise interprétation.

Elle a ainsi plaidé pour la réouverture du débat sur ces articles et pour une écoute attentive des professionnels du secteur, afin de trouver des solutions alternatives. Elle a également souligné que le groupement avait déjà participé à la rédaction du nouveau cahier des charges, mais que plusieurs anomalies avaient été relevées dans sa mise en pratique.

Au cours du débat, les représentants des jardins d'enfants et des crèches ont soulevé diverses problématiques, notamment les charges imposées par l'État et les dépenses importantes nécessaires pour garantir un environnement sécurisé et de qualité pour les enfants. Ils ont également critiqué l'interdiction d'installer des caméras de surveillance dans les jardins d'enfants, soulignant leur importance dans la protection des enfants et la garantie de leurs droits en cas d'infractions.



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