Publié le 20-11-2022

Sommet de la Francophonie: la Suisse nommée vice-présidente

Le 18e Sommet de la francophonie s’est ouvert samedi à Djerba. La Suisse a été nommée vice-présidente et Ignazio Cassis a parlé des atouts de Genève.
 



Sommet de la Francophonie: la Suisse nommée vice-présidente

La Suisse a été nommée vice-présidente du 18e Sommet de la francophonie qui s’est ouvert samedi à Djerba, en Tunisie, sur le thème notamment de la coopération économique. Le président de la Confédération Ignazio Cassis a loué les atouts de Genève.

La vice-présidence sera «assumée avec responsabilité en faveur de la solidarité francophone et de nos valeurs partagées, la paix, la démocratie, les droits de l’homme», a tweeté le conseiller fédéral depuis Djerba, où il représente la Suisse. Il en a profité pour évoquer la solidarité francophone.

«Notre objectif à Djerba 2022 (est de) promouvoir la numérisation au service des valeurs de la francophonie. Notre atout: Genève en tant que centre de la gouvernance numérique mondiale», a ajouté le président de la Confédération.

Sujets brûlants

Si cette rencontre de deux jours met officiellement l’accent sur le «numérique comme vecteur de développement», elle sera aussi l’occasion pour les dirigeants occidentaux et africains d’échanger sur des sujets brûlants comme l’invasion russe de l’Ukraine.

De nombreux pays d’Afrique déplorent ce qu’ils perçoivent comme un manque de solidarité internationale avec le continent face à ses propres crises, en constatant que l’Europe s’est rapidement mobilisée en revanche pour venir en aide à l’Ukraine.

Espace de reconquête

Ce 18e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) célèbre aussi avec retard les 50 ans d’une organisation fondée en 1970 et forte de 88 membres qui ne sont pas tous francophones, tels que l’Arménie, l’Egypte, les Emirats arabes unis ou la Serbie.

Au total, 89 délégations ou dirigeants ont fait le voyage, dont le Français Emmanuel Macron, le Canadien Justin Trudeau ou le président du Conseil européen Charles Michel. «La Francophonie ne doit pas être un espace institutionnel, ce doit être un espace vivant, de résistance et de reconquête», a dit Macron.

ATS



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