Publié le 06-03-2018
Le CPR présente un projet de loi pulvérisant la liberté de presse
Le Congrès Pour la République a présenté un projet de loi pulvérisant la liberté de presse prévoyant des peines allant de 3 mois à 3 ans pour qui quiconque critiquerait le Président de la République, les membres du gouvernement et les instances qui relèvent de leur pouvoir.
Ce projet de loi qui a été présenté par le Congrès pour la République, un allié du parti islamiste Ennahda au pouvoir, prévoit des peines allant de 3 mois à 3 ans de prison pour quiconque critiquerait le président de la République, les membres du gouvernement et les instances qui relèvent de leur pouvoir.
Le projet de loi en question a été signé par Dix député de CPR : Samir Ben Amor , Slim Ben Hemidène et Abdelwaheb Maâter, Samia Abbou, Amor Chétoui, Noura Ben Hassan, Ikbel Msadâa, Béchir Nefzi, Heythem Belgacem et Abdessalem Chaâbane
Le projet de loi contesté "vise à permettre au pouvoir d'avoir une mainmise sur la presse pour échapper à toute critique, et menace le droit à une information libre et professionnelle", a déploré Kamel Laabidi, dirigeant de l'association Vigilance pour la démocratie et l'Etat de droit.
Voici le lien de ce projet de loi en version arabe: http://www.anc.tn/site/main/AR/docs/projets/projets.jsp?n=59&a=2012
AFP