Publié le 06-03-2018

La Tunisie signe le 'pacte' de Reporters sans frontières

Douze pays, dont trois africains, ont adopté l’initiative lancée par RSF pour protéger la liberté de la presse et lutter contre la désinformation.



La Tunisie signe le 'pacte' de Reporters sans frontières

Douze chefs d’Etat et de gouvernement ont endossé, dimanche 11 novembre à Paris, l’idée d’un « pacte sur l’information et la démocratie » initiée par l’organisation Reporters sans frontières (RSF) afin de mieux protéger la liberté de la presse et de lutter contre la désinformation. Le Sénégal, le Burkina Faso et la Tunisie en font partie. Ils se retrouvent aux côtés du Canada, du Costa Rica, du Danemark, de la France, de la Lettonie, du Liban, de la Lituanie, de la Norvège et de la Suisse, premiers signataires eux aussi.


Au départ, 25 personnalités internationales, dont plusieurs Prix Nobel, avaient lancé, début novembre, un appel solennel aux dirigeants internationaux à engager « un processus politique » pour qu’un tel pacte soit signé « d’ici un an ». Initié par RSF, ce pacte propose que l’espace mondial de l’information et de la communication soit considéré comme un bien commun de l’humanité, dans lequel soient garantis la liberté, le pluralisme et l’intégrité des informations.


 « On a une offensive idéologique du djihadisme, de régimes autoritaires, de mouvements extrêmes, qui de tous côtés se dévoilent être des ennemis de la liberté […], cherchent à contrôler, censurer, exporter leur modèle, qui lancent des campagnes massives de désinformation et qui s’attaquent aux journalistes », a déploré le président français, Emmanuel Macron, au premier Forum de Paris sur la paix.


En Tunisie, 85 journaux, 82 sites électroniques d’information, 40 radios et 18 chaînes de télévision cohabitent depuis la révolution de 2011, a noté de son côté le président Béji Caïd Essebsi. « Nous sommes un pays africain, arabe, musulman. Généralement parmi ces peuples, on n’applique pas beaucoup les règles de la liberté d’expression, a-t-il relevé. Mais en Tunisie, nous sommes préparés à respecter la liberté d’information parce que nous avons initié un processus démocratique. »


Source :

AFP

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