Publié le 06-03-2018
Abdelfattah Mourou dénonce les agissements individuels et insiste sur le caractère sacré du jeûne
Abdelfattah Mourou a déclaré, aujourd’hui 26 juillet 2012, qu’il faut prendre en considération le sentiment de responsabilité sociale quand il s’agit de l’intérêt commun des Tunisiens lors du mois saint de Ramadan.
En particulier lorsque le respect des droits doit être le maillon primordial de toute la chaîne, le Cheikh s’est expliqué autour des libertés individuelles et a mis en évidence la nécessité de penser à l’intérêt commun de tous les Tunisiens et non quelques libertés personnelles.
Il a également ajouté que la fermeture des cafés et restaurants au cours du jeûne est une pratique courante même depuis Bourguiba considéré par certains comme un avant-gardiste et ce, pour préserver le caractère sacré du jeûne.
En dernier lieu, Abdelfattah Mourou a affirmé sa position sur le fait que des particuliers se permettent au nom de « la promotion de la vertu et la prévention du vice » d’enfreindre la loi menaçant les libertés des citoyens tunisiens. « C’est une chose grave que certaines parties inconnues se permettent d’officier comme police des mœurs » a-t-il ajouté.
M.I.A.
