Publié le 06-03-2018

S. Dhibi : nous avons perdu 5000 millions de dinars à cause des interdictions de voyage

M. Salah Dhibi, homme d'affaire d'entre ceux qui ont été interdits de voyager a dénoncé cette décision discutant la manière dont UTICA a traité ce sujet et la solution dont le gouvernement pourrait adopter pour sortir de cette crise.



S. Dhibi : nous avons perdu 5000 millions de dinars à cause des interdictions de voyage

Selon un article paru à El Chourouk, M. Salah Dhibi, également professeur universitaire et président honorifique de l'union générale des experts comptables et réviseurs arabes a condamné le fait que le gouvernement actuel l'a assimilé aux personnes proches du pouvoir corrompu.

Il a dans le même contexte dénoncé l'apparition de son nom ainsi que celui des directeurs généraux des banques dans le rapport du comité d'investigation sur la corruption et la malversation particulièrement dans la section qui se rapporte aux crédits octroyés aux grandes sociétés économiques.

M. Dhibi, expert comptable a cité que sa position a été très sensible de manière à ce qu'il ne pouvait pas dire non aux dossiers des proches du pouvoir argumentant que sur 100 dossiers, seulement 3 ou 4 nécessitaient vraiment une intervention.

Par ailleurs, il a affirmé que les pertes qu'ont enduré les hommes d'affaires est ennorme de sorte qu'elle enregistre 5000 millions de dinars résultant une vraie crise à l'echelle économique tunisienne.

En outre, affirmant que l’organisation des normes les a lâché et n’ayant pas été au niveau espéré par les hommes d’affaires, invitant l'UTICA à apprendre de l’UGTT la façon de se serrer les coudes et dénonçant la conduite aberrante de l’UTICA malgré leur soutien lors des moments de crise.

Ajoutant à cela, les déclarations de Mme Wided Bouchamaoui qui ont porté un coup fatal aux investisseurs tunisiens dénonçant que l'UTICA les a livré à leur sort sans protection syndicale ni aucune position solide.

En dernier lieu, assumant la responsabilité de la rupture qui sépare les hommes d'affaires du citoyen d'un côté et du travailleur de l'autre, M. Dhibi pense que la meilleure façon de régler cette situation de crise est d'accélerer le processus transitoire et fonder une justice solide.


M.I.A.
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